Face au réchauffement climatique, le secteur aérien veut réagir. C’est le cas du groupe ADP qui a inauguré jeudi 17 novembre sa première centrale solaire à Caveirac dans le Gard. Ce projet de cinq hectares et de 1.000 panneaux solaires permettrait de couvrir 10% de l’électricité consommée par le groupe.
Le secteur aérien s’attaque lui aussi au réchauffement climatique. En France, le groupe ADP veut miser sur l’énergie solaire. Jeudi 17 novembre, Aéroports de Paris a justement inauguré sa première centrale à Caveirac, dans le Gard. Deux autres projets doivent aussi sortir de terre prochainement. Cela permettrait de couvrir 10% de l’électricité consommée par le groupe.
1.000 panneaux solaires
Sur place, la centrale représente cinq hectares de terrains et plus de 1.000 panneaux solaires sont assemblés et installés en pleine garrigue. Un investissement qui permet de produire l’équivalent de la consommation d’une petite ville de 4.000 habitants et surtout d’alimenter en partie les aéroports de Roissy, Orly et du Bourget.
Un partenariat stratégique pour Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP. « Ils vont nous construire trois parcs solaires qui vont nous fournir de l’électricité pendant 21 ans. Pour nous, c’est très intéressant parce qu’au début, notre intention était une intention de décarbonation. Et avec la crise de l’énergie et les prix qui augmentent aujourd’hui, c’est également une bonne affaire sur le plan financier », souligne-t-il.
« On est l’énergie la plus compétitive »
Le groupe ADP a confié la construction de la centrale à Urbasolar. L’entreprise, spécialiste des centrales solaires photovoltaïques, croule sous les commandes venant d’industriels comme l’explique son secrétaire général Christophe Alcina. « Aujourd’hui, on est l’énergie la plus compétitive. Les prix d’énergie pour l’an prochain sont aux alentours de 300 euros l’année. De notre côté, on peut vendre entre 80 et 90 euros le MWh sans problème. Cela peut permettre aux entreprises de survivre », se félicite-t-il.
Si le carnet de commandes est plein, les délais sont pour autant trop longs pour faire aboutir les projets. Celui de la centrale solaire de Caveirac avait été voté fin 2014.