Comme le Canadien face aux Leafs deux jours plus tôt, les Red Wings de Detroit étaient gonflés à bloc pour leur match d’ouverture, vendredi soir. N’eut été des prouesses de Jake Allen devant le filet du Tricolore en première période, ils auraient filé vers une victoire facile.
Si la performance d’Allen a permis aux siens de rester dans le match jusqu’au troisième engagement, on sentait que les chances du Canadien de l’emporter étaient minces.
Les Red Wings exerçaient beaucoup de pression dans les trois zones. Les hommes de Martin Saint-Louis n’arrivaient pas à réaliser grand-chose.
Lorsque Elmer Soderblom a ouvert la marque dans les premières minutes de la troisième période, on a eu le sentiment que les carottes étaient cuites pour les hommes de Martin Saint-Louis.
Les Red Wings ont finalement mis le match hors de portée du Canadien avec deux buts dans un filet désert dans la dernière minute de la rencontre.
La défaite n’est pas attribuable à un manque d’effort. L’effort y était, mais les Red Wings ont joué avec éclat et aplomb.
Ils méritaient la victoire.
Soirée difficile pour Suzuki
Le duo Suzuki-Cole a été moins visible que mercredi soir au Centre Bell. Suzuki, particulièrement, n’a pas connu son meilleur match.
Il n’a obtenu aucun tir au but et éprouvé des difficultés au chapitre des mises en jeu. Il n’en a remporté que trois sur un total de neuf, pour une moyenne d’efficacité de 33 pour cent.
Du côté des recrues, Jordan Harris a disputé un bon match. Il a été le deuxième défenseur le plus utilisé du Tricolore, après David Savard, avec un temps de glace de 21m 28s.
Il n’a été sur la glace pour aucun but des Red Wings, totalisé quatre tirs au filet, commis un seul revirement et bloqué trois lancers.
Pour sa part, Kaiden Guhle s’est bien relevé d’une blessure qui l’a limité à trois présences sur la glace au premier vingt.
Arber Xhekaj a fait encore sentir sa présence en distribuant six mises en échec.
Que faire de Slafkovsky?
Pour ce qui est de Juraj Slafkovsky, il n’a eu à nouveau aucun impact quelconque.
Après deux matchs, on peut penser qu’il n’est pas prêt pour la Ligue nationale. Il ne serait pas étonnant que Saint-Louis le laisse de côté pour le match de samedi soir, à Washington.
Mais il ne faudrait pas paniquer.
Au risque de se répéter, Slafkovsky n’était pas considéré comme un joueur exceptionnel au repêchage de juillet dernier.
S’il possède le physique de l’emploi, il lui reste beaucoup à apprendre et ce n’est pas en jouant neuf ou 10 minutes par match qu’il va s’améliorer.
Un séjour à Laval semble indiquer dans son cas.
La rentrée de Drouin?
Evgenii Dadonov ne casse rien non plus.
Aussi, on peut s’attendre à voir Jonathan Drouin dans la formation pour une première fois face aux Capitals, qui seront en quête d’un premier gain après deux défaites.
Ce sera à lui de saisir sa chance si l’occasion se présente. Ça devra passer d’abord par une implication absolue.
Un joueur a beau posséder tout le talent au monde, il doit déployer tous les efforts pour mériter sa place.
