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L’Arcom fait onze propositions pour le pluralisme politique en période électorale

L’Arcom fait onze propositions pour le pluralisme politique en période électorale


Sur le plateau de LCI, dans l’émission « Face aux Françaises », où huit candidats à l’élection présidentielle ont passé un grand oral de vingt minutes, le 7 mars 2022.

Il était attendu… mais affiche plusieurs propositions surprises. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex-CSA) a publié, mercredi 2 novembre, son rapport sur les campagnes de la présidentielle et des législatives. Au cours du premier semestre 2022, l’organisme de contrôle avait pour mission de veiller à l’application des textes qui encadrent la couverture éditoriale des campagnes électorales ainsi que l’organisation des campagnes audiovisuelles officielles, tout en garantissant le pluralisme politique.

Dans ce rapport de 113 pages, l’Arcom commence par donner un satisfecit aux médias audiovisuels et aux plates-formes en dressant un « bilan positif » de la couverture de deux campagnes, en dépit du contexte épidémique du Covid-19 et de la guerre en Ukraine, « qui a notamment eu pour effet de réduire les événements de campagne ».

« De manière générale, les principes d’équité et d’égalité qui s’appliquaient dans les médias audiovisuels aux interventions des candidats et de leurs soutiens ont été respectés », constate l’autorité de régulation, tout en déplorant néanmoins que « les circonstances n’ont pas permis l’organisation de débats entre les candidats en vue du premier tour de l’élection présidentielle ».

Lire aussi Election présidentielle 2022 : visualisez les temps de parole de chaque candidat dans les médias

Une sensible diminution du temps d’antenne

En dépit d’une période électorale plus longue qu’en 2017 (16 semaines contre 14), l’Arcom note que la campagne en vue de l’élection présidentielle de 2022 a donné lieu à une sensible diminution du temps d’antenne consacré aux candidats et à leurs soutiens : 2 791 heures, contre 3 742 heures en 2017, soit une baisse de 25 %.

Durant la campagne présidentielle, l’Arcom aura dû rappeler la nécessité de corriger certains déséquilibres auprès de plusieurs médias. Lors de la période d’équité « de temps de parole » et de « temps d’antenne » (du 1er janvier au 7 mars), des mises en garde ont ainsi été adressées à BFM-TV pour une surexposition d’Eric Zemmour, à RMC-Découverte qui avait trop mis en avant Emmanuel Macron, ainsi qu’à RTL, qui donnait une place importante au candidat de Reconquête et à l’écologiste Yannick Jadot. La radio publique France Culture a également été rappelée à l’ordre pour de « nombreux déséquilibres dans chacune des tranches horaires » pour la seconde période (du 8 au 27 mars) et une mise en demeure – démarche qui a valeur d’avertissement avant d’éventuelles sanctions – a également été prononcée vendredi 15 avril à l’encontre d’Europe 1, qui faisait suite à deux précédentes mises en garde.

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