La société des journalistes de Courrier international souhaite exprimer tout son soutien envers notre correspondante en Afrique de l’Ouest, Agnès Faivre, suite à son expulsion du Burkina Faso le samedi 1er avril, aux côtés de notre consœur Sophie Douce, correspondante du journal Le Monde à Ouagadougou. Agnès Faivre couvre pour notre publication, de manière très professionnelle, l’actualité de la région à travers le prisme de la presse locale.
Cette décision arbitraire des autorités burkinabè ne fait que renforcer les inquiétudes concernant la détérioration des conditions d’exercice du métier de journaliste au Burkina Faso. La Société des Journalistes de Courrier international est très préoccupée par cette grave atteinte à la liberté d’informer et souhaite adresser ses pensées aux confrères et consœurs burkinabè qui font preuve de courage et de détermination pour poursuivre leur travail sur place.
La Société des Journalistes de Courrier International estime que cette expulsion est une sanction injustifiée. Nous sommes convaincus qu’Agnès Faivre a agi de manière éthique et que ses reportages étaient rigoureux et objectifs. La SDJ de Courrier International ne peut que déplorer cette forme de censure qui vise à limiter les témoignages indépendants sur les événements en cours au Burkina Faso.
Notre publication a toujours été attachée à la liberté de la presse et à la défense de la liberté d’expression. Nous continuons à soutenir Agnès Faivre et l’ensemble des journalistes qui travaillent dans des conditions difficiles pour informer le public de manière honnête et impartiale. Face à cette atteinte à la liberté de la presse, il est important que nous restions mobilisés pour défendre cette valeur fondamentale de notre société et pour condamner toutes les tentatives de censure et de restriction de l’information.