Le verrier Duralex a suspendu sa production pendant cinq mois en raison des prix élevés de l’énergie. Cependant, la production a repris lundi dernier sur son site historique de La Chapelle-Saint-Mesmin à Loiret, après que l’Etat ait injecté 15 millions d’euros pour aider à la reprise de l’activité.
Le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure, s’est félicité de cette reprise en grande partie due à la baisse des prix de l’énergie, mais également grâce à l’aide de l’Etat. « On a mis en place des aides énergie qui ont été utiles », a-t-il déclaré en visitant le site lundi matin.
Duralex avait mis son four en veille en novembre dernier pour économiser de l’énergie et préserver ses finances, entraînant la mise en chômage partiel de l’ensemble de ses salariés. José-Luis Llacuna, le président de Duralex, estime les pertes du verrier à 2 millions d’euros pendant l’arrêt de la production.
Cependant, grâce à l’aide de l’Etat, la situation a été maintenue et la production a repris. Les 250 salariés de Duralex sont toujours présents pour continuer leur travail, et des contrats avec des fournisseurs d’énergie ont été conclus pour 2023 et 2024, rassurant quant à l’avenir de l’entreprise.
La Maison française du verre, qui possède les marques Pyrex et Duralex, a toutefois été contrainte de placer les salariés de ses sites Pyrex de l’Indre en activité partielle pour faire face à une baisse de la demande.
Lors de sa visite sur le site de Duralex, Roland Lescure a été interpellé par environ 80 manifestants opposés à la réforme des retraites, encadrés par la police. Malgré cet incident, le ministre a réussi à conclure sa visite en assurant que tout avait été fait pour aider Duralex à reprendre son activité, tout en préservant ses finances. « Grâce à nous, ils vont pouvoir travailler », a-t-il conclu, satisfait de la reprise de la production de Duralex.