730.000 salariés ont bénéficié de la Prime de partage de la valeur, anciennement baptisée Prime Macron en août et en septembre. Désormais, elle devient même un argument de recrutement et plus en plus d’entreprises s’en saisissent, car elles y voient un moyen d’attirer les candidats, surtout en période de pénurie de main-d’œuvre.
730.000 salariés ont bénéficié de la Prime de partage de la valeur, anciennement baptisée Prime Macron, en seulement deux mois, en août et en septembre. Et en moyenne, ils ont perçu 710 euros. De plus en plus d’entreprises s’en saisissent, car elles y voient un moyen d’attirer les candidats. La nouvelle prime Macron est devenue un outil de séduction pour les entreprises face à la pénurie de main d’œuvre.
Une prime exonérée de charges sociales
Une nouvelle fois cette année, Éric Haddad va verser cette prime exceptionnelle à ses salariés. Celle-ci est complètement exonérée de charges donc il n’hésitera pas une seule seconde. D’autant plus que son entreprise d’intérim en a les moyens. « Aujourd’hui, si vous donnez une prime de 1.600 euros nets, cela coûte le double à l’entreprise, soit 3.200 euros. Avec toutes les charges que nous avons, ce que je peux faire aujourd’hui, c’est lui donner 3.200 euros, tout simplement », explique-t-il.
Un outil de séduction
Chez lui, 70 à 80% des salariés touchent moins de trois fois le Smic et sont donc éligibles à cette aide financière. C’est un vrai coup de pouce aux employés qu’il utilise aussi comme un outil de séduction pour attirer de nouveaux candidats. « On a énormément de mal à recruter, on a 50 postes ouverts au sein de notre groupe, pour des responsables d’agence, pour des chargés de recrutement. Et la difficulté est toujours là. Le fait de pouvoir exercer des primes beaucoup plus importantes, ça permet tout simplement de fidéliser des bons collaborateurs. Vous n’avez pas envie qu’ils puissent aller travailler chez la concurrence ou ailleurs », reprend Éric Haddad.
Cette prime permet aussi aux entreprises de répondre aux revendications financières des salariés, sans avoir à augmenter les salaires.
