L’ex-adjoint au chef de la sûreté de Genève Aéroport a bien commis une faute grave dans le cadre de ses fonctions. À l’instar de la Commission de recours de Cointrin, la Chambre administrative genevoise a estimé que le licenciement de l’ancien employé était justifié, malgré ses dires, relate la «Tribune de Genève». Mis en cause dans une affaire de corruption en 2019, le recourant avait d’abord été suspendu, avant d’être viré.
Accusé de corruption passive, de faux dans les titres et d’acceptation d’un avantage, il aurait reçu des sommes d’argent d’une société, active à l’aéroport, sans justification et établi «une fausse facture». La direction de Cointrin a également pointé du doigt le fait que l’entreprise lui fournissait gratuitement une place de parking. Pour la chambre administrative, l’homme s’est volontairement mis dans une situation de conflit d’intérêts, enfreignant «les devoirs élémentaires de sa fonction».
L’ancien chef de la sûreté de Genève Aéroport et le responsable de la société ayant obtenu des mandats sur plate-forme ont de leur côté été arrêtés en mai 2019. Ils sont prévenus de corruption passive et active ainsi que de gestion déloyale. L’enquête du Ministère public est toujours en cours. L’adjoint du chef de la sûreté avait lui aussi été mis en examen.