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La Chine déclare qu’AUKUS est engagé sur une « voie dangereuse » avec l’accord de sous-marins nucléaires.



Les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni continuent de s’engager « dans la mauvaise direction et sur une voie dangereuse pour leur propre intérêt géopolitique », a déclaré mardi le ministère chinois des Affaires étrangères en réponse à un accord en vertu duquel l’Australie achètera des sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire auprès des États-Unis pour moderniser sa flotte. Le porte-parole Wang Wenbin a déclaré que l’accord, appelé AUKUS – pour Australie, Royaume-Uni et États-Unis – découle d’une « mentalité de la guerre froide typique qui ne fera qu’encourager une course à l’armement, endommager le régime international de non-prolifération nucléaire et nuire à la stabilité et à la paix régionales ».

Le président américain Joe Biden s’est rendu à San Diego pour apparaître aux côtés du Premier ministre australien Anthony Albanese et du Premier ministre britannique Rishi Sunak alors qu’ils saluaient un partenariat nucléaire âgé de 18 mois qui permet à l’Australie d’accéder à des sous-marins à propulsion nucléaire, qui sont plus furtifs et plus performants que les navires à propulsion conventionnelle, afin de contrebalancer la montée en puissance militaire de la Chine.

Wang a répété les affirmations de la Chine selon lesquelles AUKUS pose un « risque sérieux de prolifération nucléaire et viole l’objet et le but du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires ». « Les trois pays prétendent qu’ils respecteront les normes les plus élevées de non-prolifération nucléaire, ce qui est pure tromperie », a déclaré Wang, accusant les trois pays de « contraindre » l’Agence internationale de l’énergie atomique à donner son approbation.

Marles, le ministre de la défense australienne a déclaré qu’AUKUS était nécessaire pour contrer la plus grande accumulation militaire conventionnelle dans la région depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les jours récents ont vu des responsables chinois, notamment le président Xi Jinping, émettre des déclarations alarmantes sur les relations sino-américaines et la sécurité chinoise en général.

Ministre des affaires étrangères Qin Gang a averti Washington la semaine dernière d’un possible « conflit et confrontation » si les États-Unis ne changent pas de cap pour renouer des relations tendues sur Taiwan, les droits de l’homme, Hong Kong, la sécurité, la technologie et l’invasion russe de l’Ukraine.

Un jour plus tôt, Xi a déclaré aux délégués de l’Assemblée nationale populaire chinoise que « les pays occidentaux, dirigés par les États-Unis, ont mis en place une containment, une encerclement et une suppression complète de la Chine, ce qui a posé à notre pays des défis graves et sans précédent ».

Xi a également réitéré la détermination de la Chine à ramener Taiwan sous son contrôle par des moyens pacifiques ou militaires, suscitant l’inquiétude de l’étranger quant à une possible attaque sur l’île que Pékin revendique comme son territoire.

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