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Journée internationale de la fille : des inégalités encore béantes

Journée internationale de la fille : des inégalités encore béantes


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À l’occasion de la dixième édition de la Journée internationale des filles, l’Unicef alerte sur les discriminations toujours criantes qui frappent les petites filles du monde entier. À travers une série de reportages, France 24 rend compte de ces inégalités.

Mariage forcé, mutilations génitales, violences sexuelles, déscolarisation, les filles font l’objet de discriminations partout dans le monde. Pour lutter contre ces inégalités, l’ONU et son agence pour l’enfance, l’Unicef, célèbrent chaque année depuis 2012 la Journée internationale de la fille.

Concrètement, « quand une fille est scolarisée pendant une année de plus, la mortalité infantile diminue de 5 % à 10 % et ses futurs revenus augmentent en moyenne de 25 %. Quand une mère sait lire, il y a 50 % de chances pour que son enfant survive au-delà de l’âge de 5 ans”, avance l’organisation onusienne. Pourtant, des études montrent que si les jeunes filles étaient aussi actives économiquement que les jeunes garçons, les PIB nationaux pourraient augmenter 4,4 % plus vite et cela atténuerait la pénurie de compétences.

Fort de ce constat, l’Unicef déploie d’importants moyens dans toutes les régions du monde pour favoriser la scolarisation des filles, notamment dans le secondaire, les protéger contre les violences physiques ou mentales liées à leur identité et empêcher les mariages forcés.

À Madagascar, le mariage forcé est une pratique très répandue. Bien que le mariage avant l’âge de 18 ans soit une violation des droits humains, la tradition perdure : deux filles sur cinq se marient ou entrent en union conjugale avant la majorité.

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© AFP

Les grossesses précoces constituent également un important enjeu dans la lutte contre les discriminations. Au Brésil, près de 7 % des filles de 15 à 19 ans tombent enceinte, selon une étude de l’OMS. Dans une favela de Rio de Janeiro, une association de football féminin se mobilise, comme le montre notre reportage ci-dessous.

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La France n’est pas épargnée dans le domaine des inégalités. Depuis la pandémie, le taux de suicide a augmenté de 40 % chez les filles de moins de 15 ans. Marie Rose Moro, pédopsychiatre et directrice de la maison des adolescents de l’hôpital Cochin, en explique les raisons.

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