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JO de 2030: Le maire de Québec ouvert à une candidature olympique

JO de 2030: Le maire de Québec ouvert à une candidature olympique


Contrairement à son prédécesseur Régis Labeaume, qui avait fermé la porte à double tour à une candidature olympique en 2030, le maire de Québec Bruno Marchand affirme que son « téléphone est ouvert » si Vancouver se désiste.  

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Le projet de candidature olympique de Vancouver-Whistler-Sun Peaks, soutenu depuis un bon moment par le Comité olympique canadien pour les JO d’hiver en 2030, a du plomb dans l’aile. Il y a quelques jours, le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé sa décision de ne pas appuyer financièrement ce projet évalué entre 3,5 et 4 milliards de dollars. 

La Ville de Québec, candidate déchue pour les JO de 2002, pourrait-elle prendre le relais ? Interrogé en point de presse sur une telle possibilité, le maire Bruno Marchand a manifesté une étonnante ouverture que l’on n’avait pas observée depuis longtemps à l’hôtel de ville. 

« Mon téléphone est ouvert. Si le Comité olympique canadien, qui avait choisi Vancouver pour 2030, disait que ce n’est plus possible compte tenu de la position de la Colombie-Britannique et se cherche un partenaire, on va certainement en discuter », a-t-il répondu jeudi. 

Nombreuses interrogations

Répétant qu’il est prêt à « écouter », le maire a ensuite tempéré lui-même son enthousiasme en rappelant qu’il y avait de nombreux enjeux à évaluer et davantage de questions que de réponses à l’heure actuelle. 

« Ça ne doit pas handicaper le budget de la Ville, il faut que ça soit intéressant (…) l faut voir les considérations financières. Vous savez qu’il y a des enjeux liés à la montagne ? Quels partenariats on fait ? Est-ce que c’est possible ? Est-ce que c’est sain financièrement ? Si les réponses pouvaient être oui, est-ce qu’on peut avoir des chances ? On va certainement l’évaluer. » 

Villeneuve totalement opposé

Le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Claude Villeneuve, est quant à lui fermement opposé à l’idée même d’explorer cette avenue. « Moi, je ne crois pas à cette démarche-là (…) Si je dois être la mairesse Boucher de 2022 sur une histoire comme celle-là, ça va me faire plaisir de l’être. On se rappelle qu’elle s’était opposée à l’époque. C’est une fourre cette histoire-là », a-t-il réagi. 

« La réalité, c’est que le CIO n’est plus capable de trouver des villes qui veulent organiser des Jeux Olympiques. Plus personne n’y voit son intérêt parce que c’est rendu trop cher. Moi, si Québec embarque là-dedans, je ne pense pas que ça va être dans l’intérêt de Québec mais dans l’intérêt du CIO », a ajouté le chef de Québec d’abord. 

L’ex-maire de Québec, Régis Labeaume, avait lui-même flirté avec le rêve olympique il y a quelques années. Il s’était même rendu à Lausanne en Suisse en 2016 pour rencontrer en personne le président du CIO (Comité international olympique) Thomas Bach. Il avait par la suite déchanté, jugeant l’aventure beaucoup trop risquée et coûteuse. 

« Il ne faut pas penser à ça. Ça ne donne rien, c’est utopique, ça n’arrivera pas. On n’a pas d’énergie à mettre là-dessus », avait-il déclaré l’an dernier, afin de tuer dans l’œuf un projet de gens d’affaires de la région de Québec qui tentaient de raviver la flamme olympique. 



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