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Intimidation à OD: «Dans la vraie vie, il n’y a pas de commanditaires», rappelle André Ducharme

Intimidation à OD: «Dans la vraie vie, il n’y a pas de commanditaires», rappelle André Ducharme


L’ancien animateur d’Un souper presque parfait est revenu sur la polémique autour de l’expulsion de candidats d’Occupation double pour cause d’intimidation mercredi.

• À lire aussi: Philippe et Isaack exclus, la production s’excuse et des commanditaires claquent la porte

À la suite du retrait de trois commanditaires mécontents du climat toxique dans la maison des gars et souhaitant sans doute stopper l’hémorragie, la production d’OD Martinique a décidé mercredi de retirer Philippe et Isaack de l’aventure. Quant à Félix, qui était aussi associé à cette saga, il avait déjà quitté la maison lors d’une élimination qui n’a pas encore été vue par les fans d’OD. Une véritable bombe sur les médias sociaux.

«En dix ans d’Un souper presque parfait, j’ai compris beaucoup de choses du comportement humain», a déclaré sur QUB radio, l’ancien animateur, André Ducharme.

  • Écoutez son entrevue avec Richard Martineau juste ici :

Pour lui, le casting est très important dans ce genre d’émission, à cause de la durée du tournage qui s’étale sur plusieurs mois.

«On est vraiment dans un type de personnes, les participants ont à peu près le même âge, viennent à peu près du même milieu, a-t-il expliqué au micro de Richard Martineau. C’est un jeu de stratégie, ce n’est pas nécessairement le plus fin qui va gagner et dans la vie c’est un peu comme ça aussi.»

Il estime que bien qu’il ne faille pas orienter les participants, il faut cependant les brider et fixer les limites de leur «terrain de jeu».

«Il y a des gens qui dans la vie sont tout à fait gentils puis quand la semaine commence ils sortent des griffes qu’on ne soupçonnait pas», a-t-il aussi rappelé.

«Dans la vraie vie de tous les jours, il n’y a pas de commanditaires», a-t-il fait remarquer.

Pour l’ancien animateur, la télé-réalité évolue avec son temps et les formations contre le racisme, la violence non verbale ou encore sur le consentement font partie de cette évolution.

«Avant même cette histoire de commanditaire, il y a dû avoir des discussions avec le diffuseur», a-t-il affirmé.

En se remémorant un épisode en particulier d’Un souper presque parfait, il met également en garde contre les choix de la production. «Des participants avaient été agressifs envers un participant, puis il s’était dit des choses que, malheureusement, on ne pouvait pas diffuser», a-t-il raconté. Plus tard dans les épisodes, ce même participant avait été particulièrement rude avec les autres. «Le public ne comprenait pas, et c’est cette personne-là qui est passée pour quelqu’un d’intimidant alors qu’il était d’abord une victime d’intimidation.»

«La télé-réalité, c’est une façon de mettre du vrai monde à l’écran, plutôt que de faire de la fiction. Mais dans la fiction, c’est juste des coups bas de gens qui se poignardent mutuellement dans le dos et, dans une fiction, ça passe», a-t-il conclu.



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