Dans la région de Kharkiv en Ukraine, les agriculteurs tentent de continuer leur activité malgré les nombreux défis. Les combats ont laissé des cicatrices visibles dans les villages, avec des écoles et des maisons détruites. Mais depuis la contre-offensive ukrainienne en septembre, les tanks ont cessé de faire du bruit, laissant place au bruit des tracteurs.
Cependant, les agriculteurs doivent faire face à de nombreux autres problèmes, notamment les mines non explosées. Ces mines, laissées par les combattants séparatistes soutenus par la Russie, représentent un véritable danger pour les producteurs agricoles. Certains ont perdu des membres de leur famille ou des employés en raison de ces mines. Les agriculteurs doivent également faire face à des problèmes logistiques, avec des routes endommagées et des ponts effondrés.
La situation économique difficile de l’Ukraine ne facilite pas les choses. Les prix des produits agricoles sont faibles et les agriculteurs ont du mal à obtenir des financements pour investir dans leur activité. De plus, les relations commerciales avec la Russie, autrefois un marché important pour les agriculteurs ukrainiens, se sont détériorées depuis le conflit.
Face à ces difficultés, de nombreux agriculteurs sont découragés et envisagent d’abandonner leur activité. Certains ont déjà vendu leur terre à des sociétés étrangères. D’autres envisagent de cultiver des cultures plus rentables, mais qui nécessitent moins de travail, comme le maïs.
Malgré tout, certains agriculteurs restent déterminés à continuer. Ils ont mis en place des stratégies pour travailler en toute sécurité malgré les mines, et cherchent à diversifier leurs productions pour être moins dépendants de la Russie. Mais pour de nombreux agriculteurs, la situation reste précaire et incertaine, avec peu d’espoir de voir la situation s’améliorer rapidement.