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grâce à une victoire bonifiée contre les Fidji, la France se qualifie pour les quarts de finale

grâce à une victoire bonifiée contre les Fidji, la France se qualifie pour les quarts de finale


Pauline Bourdon lors du match de la Coupe du monde de rugby entre la France et les Fidji (44-0), à Whangarei, en Nouvelle-Zélande, le 22 octobre.

Le contrat est rempli et avec la manière. En battant facilement les Fijdi (44-0), samedi 22 octobre à Wangharei (Nouvelle-Zélande), lors de son troisième et dernier match de poule, l’équipe de France a validé son ticket pour les quarts de finale du Mondial de rugby. Si la victoire semblait plus qu’abordable pour les Bleues face à une équipe des Fidji novice en Coupe du monde et qu’elles affrontaient pour la toute première fois, c’est le bonus offensif obtenu lors de ce match qui s’avère décisif pour la suite de la compétition.

Grâce aux sept essais inscrits lors de cette rencontre, les joueuses du sélectionneur Thomas Darracq sont assurées de terminer « meilleures deuxièmes » de la phase de groupes de cette Coupe du monde. Un statut qui leur assure, aussi et surtout, de ne pas rencontrer les favorites de la compétition, les Anglaises ou les Néo-Zélandaises, et dans une moindre mesure les Canadiennes, dès les quarts de finale.

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Avant de se plonger dans la suite de la compétition, Thomas Darracq pourra se féliciter de la gestion de son effectif sur ce dernier match de groupe. Une semaine après la défaite contre l’Angleterre (7-13), « un match très percutant, voire traumatisant pour beaucoup de joueuses », selon le sélectionneur, ce dernier a remanié son équipe avec onze changements dans le quinze de départ.

Des remplaçantes à la hauteur

Privées de Laure Sansus, blessée aux ligaments croisés et contrainte à une retraite anticipée de quelques semaines, et de plusieurs cadres laissées au repos, les Bleues n’ont pas semblé déstabilisées face à une équipe fidjienne joueuse, mais limitée. Il n’a fallu que huit minutes à Marine Ménager pour inscrire le premier essai de la rencontre, sous les yeux de sa jumelle, Romane, présente sur le banc de touche.

Le premier de trois essais inscrits par des arrières lors d’une première période largement maîtrisée. A 20-0 à la pause, grâce à deux autres essais de Mélissande Llorens (28ᵉ) et Maëlle Filopon (40ᵉ), Thomas Darracq se félicitait de voir ses joueuses « tenter des choses, se faire confiance et lâcher les ballons sur les extérieurs ». « Ça fait plaisir de les voir jouer comme ça. »

C’est sur les extérieurs, justement, que les Bleues ont continué d’insister pour ajouter quatre essais en deuxième période, par Filopon (57ᵉ), Emeline Gros (63ᵉ), Emilie Boulard (72ᵉ) et Célia Domain (80ᵉ). « C’était compliqué lors des deux premiers matchs, on n’a pas réussi à mettre notre jeu en place. Mais, aujourd’hui, on a su écarter les ballons, on s’est fait plaisir », a expliqué Jessy Trémoulière, qui participait à son premier match dans ce Mondial, au micro de TF1 après la rencontre.

Les Bleues ont lâché les chevaux

Malgré la large victoire, ses mots à la mi-temps et de l’amélioration dans l’animation offensive, l’on a aussi vu Thomas Darracq pester sur certaines situations, perché dans les tribunes avec une vue d’ensemble sur le terrain. Comme face à l’Afrique du Sud (40-5), premier match de ce Mondial, au cours duquel elles sont allées chercher le bonus offensif, les Bleues ont souvent été indisciplinées en première période avant de faire preuve d’imprécision à plusieurs reprises sur certaines situations.

« On fait encore des petites erreurs de main qui nous privent de points. Il faut les gommer, régler ces petits détails qui pourraient nous coûter cher à la fin de la compétition », a concédé Jessy Trémoulière à l’issue de la rencontre. « C’est dommage, les filles auraient pu marquer plus de points parce qu’elles le méritaient. Mais, globalement, la copie est très satisfaisante », a assuré le sélectionneur.

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Face à des joueuses fidjiennes qui ont terminé à quatorze après l’exclusion en fin de match de Roela Radiniyavuni (79ᵉ), cette équipe de France remaniée n’aura donc jamais tremblé pour s’imposer très largement et s’est surtout « fait plaisir », maître-mot de ce troisième match. « Je suis fière parce qu’on a produit le jeu qu’on voulait produire », a expliqué Gaëlle Hermet, capitaine de l’équipe de France.

Place désormais aux quarts de finale, un stade de la compétition que les Bleues, troisièmes en 2014 et 2017, ambitionnent de passer. Pour cela, il faudra se défaire du cinquième de cette phase de groupes (ou « deuxième meilleur deuxième »). L’identité du futur adversaire de la France sera connue la nuit prochaine avec les derniers matchs de cette première partie de la compétition, mais les Bleues savent déjà qu’elles pourraient être amenées à affronter l’Italie, l’Australie ou les Etats-Unis.

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