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gouvernement et exportateurs saluent la levée de tous les obstacles pour les expéditions de céréales

gouvernement et exportateurs saluent la levée de tous les obstacles pour les expéditions de céréales



Le gouvernement français et les exportateurs de céréales ont exprimé leur satisfaction après l’autorisation sans restrictions par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) de l’utilisation de l’insecticide phosphine en fumigation directe des cargaisons de céréales. Cette autorisation permet la poursuite des exportations de céréales vers l’Afrique conformément aux exigences des pays importateurs.

Cette décision est très importante pour les exportateurs français qui craignaient de ne plus pouvoir expédier les céréales vers leurs principaux clients en Afrique en raison de la restriction d’usage de l’insecticide phosphine. Pour répondre à leurs préoccupations, l’Anses a autorisé l’utilisation des tablettes de phosphure d’aluminium en contact direct avec les grains, conformément aux normes européennes relatives à la prévention de l’introduction d’organismes nuisibles.

Le gouvernement français s’est félicité de cette décision qui permet de maintenir la filière céréalière française en activité et d’éviter toute distorsion de la concurrence en Europe. La secrétaire générale du syndicat des exportateurs français Synacomex, Christelle Tailhardat, a également salué cette décision car elle permettra à la filière française céréalière de continuer à servir ses clients.

La décision de l’Anses de se conformer à la réglementation européenne a également soulevé des questions sur les limites des prérogatives de l’Anses. En effet, bien que la marchandise soit traitée par des opérateurs français, elle est déjà dédouanée lorsque les bateaux sont fumigés. Cela pose des problèmes de surveillance et de contrôle lors de l’exportation des produits agricoles.

Les exportateurs de céréales ont également souligné que l’insecticide phosphine était considéré comme la méthode la plus efficace pour éliminer les insectes qui s’attaquent aux céréales stockées. Les producteurs soutiennent donc que l’utilisation de cet insecticide est essentielle pour protéger la qualité des céréales destinées à l’exportation.

Cependant, l’utilisation de l’insecticide phosphine fait l’objet d’un débat quant à son impact sur la santé humaine et l’environnement. Plusieurs pays ont interdit son usage ou l’ont restreint à des niveaux très bas. Certains groupes écologistes ont également mis en garde contre les effets négatifs de l’insecticide phosphine sur la biodiversité et la santé des personnes vivant à proximité des zones de stockage des céréales traitées à l’insecticide.

Malgré cela, pour le moment, la décision de l’Anses permet aux exportateurs français de continuer à expédier des céréales vers l’Afrique tout en respectant les normes internationales de qualité et de sécurité alimentaire.

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