Un groupe d’extrême droite nommé « FRDETER » est sous enquête depuis jeudi 6 avril, en raison de l’utilisation de boucles de discussion Telegram pour échanger des propos racistes et des appels à la violence, selon le parquet de Paris. La Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH) ont été chargés de l’enquête. Les infractions retenues n’ont pas été précisées. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé, lundi dernier, qu’il travaillait sur les suites judiciaires à donner à ces groupes de discussion utilisés par le « groupe nationaliste français Deter » sur la messagerie cryptée. La plateforme Pharos a également déposé une plainte pour obtenir leur fermeture, depuis la chaîne a été fermée par Telegram. L’avocat Nabil Boudi a quant à lui déposé une plainte contre X pour association de malfaiteurs à caractère terroriste, divulgation de données personnelles d’un individu dans le but de lui nuire et provocation directe à la commission d’actes de terrorisme, au nom de neuf personnes, dont des personnalités politiques.
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