L’opération de glissement d’un viaduc dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, à Trois-Rivières, sera entièrement réalisée dans la nuit de vendredi à samedi.
Comme les premiers essais n’avaient pas été concluants, la méthode de travail a dû être complètement changée.
Ainsi, la structure de 430 tonnes sera déplacée sur 25 mètres vers son emplacement final, appuyée sur des conteneurs métalliques embarqués sur deux costaudes remorques hydrauliques autopropulsées comptant chacune 14 essieux avec 112 roues.
«On voit que les équipements de levage sont montés sur des conteneurs sur lesquels il y a des poutres de transfert et différentes pièces de bois qui viennent s’appuyer sous chacune des poutres du tablier. Par la suite, ces équipements partent sur des roues. Le levage se fait à partir des essieux, les 14 essieux par remorque, et on se dirige vers sa position à 20 ou 25 mètres de sa position actuelle», a exposé Anne-Sophie Richard, chargée de projet pour Transports Québec.
Une nuit suffira à mettre en place le viaduc.
C’est la seconde fois au Québec qu’on se tourne vers cette façon de faire, dont l’objectif est de réduire au minimum les impacts du chantier sur la circulation automobile.