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Elle intente une poursuite pour la mort de son conjoint dans un feu de fauteuil roulant

Elle intente une poursuite pour la mort de son conjoint dans un feu de fauteuil roulant


La conjointe d’un homme atteint d’une maladie dégénérative qui le privait de l’usage de ses jambes et qui a perdu la vie à la suite de l’incendie de son fauteuil roulant poursuit notamment l’Institut en réadaptation physique du Québec qui a fabriqué l’engin mortel.  

Âgé de seulement 56 ans, Marc Mercier souffrait d’une maladie dégénérative qui lui avait enlevé tout usage de ses jambes.

L’homme était donc contraint de se déplacer uniquement dans un fauteuil roulant électrique, et ce, même dans sa résidence de Beauport.

C’est l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) qui avait fourni le fauteuil roulant électrique à l’homme, un engin fabriqué par Orthofab inc. 

Incendie mortel

Le 27 septembre 2019, lorsque la conjointe de M. Mercier est revenue du travail, « la maison était envahie de fumée rendant impossible de pénétrer à l’intérieur », est-il écrit dans la requête introductive d’instance déposée au palais de justice. 

« Dans un effort inexplicable », Marc Mercier, qui était pourtant incapable de se servir de ses jambes, a été retrouvé tout près de son siège « demeurant impuissant devant la mort atroce qui l’attendait », est-il écrit dans la poursuite.

Bien que les flammes ont été circonscrites au fauteuil roulant, la fumée a causé d’importants dommages à la résidence, de même que la mort du chien du couple. 

« L’ignition du fauteuil roulant a causé le décès de Marc Mercier, la mort du chien et la perte totale de l’immeuble », plaide la poursuivante.

L’IRDPQ, Orthofab et la Régie de l’assurance maladie du Québec comme fabricant, fournisseur et distributeur du fauteuil roulant sont donc responsables des dommages selon la demanderesse. 

L’assureur du couple a indemnisé la veuve de M. Mercier à hauteur de 405 000 $, mais la compagnie Aviva réclame maintenant cette somme aux défenderesses.

Pour sa part, la veuve de Marc Mercier réclame une somme de 225 000 $ aux trois mêmes défenderesses « pour la douleur et la souffrance subies par Marc Mercier alors qu’il était piégé dans un fauteuil roulant qui se consumait ».

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