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Echec des nouvelles négociations entre partenaires sociaux de la construction – rts.ch

Echec des nouvelles négociations entre partenaires sociaux de la construction - rts.ch


La septième ronde de négociations entre les partenaires sociaux de la construction n’a pas apporté de rapprochement sur la question du temps de travail, ont déploré mardi les syndicats. La Société suisse des entrepreneurs parle, elle, de discussions « constructives ».

Deux autres dates de négociation sont prévues. Elles auront lieu les 22 et 28 novembre. L’objectif est de parvenir d’ici le 28 novembre à un résultat qui puisse être soumis aux organes de décision, soulignent les syndicats Syna et Unia. Sans résultat, il y aura un vide conventionnel à partir du 1er janvier 2023.

Le pays connaît actuellement une mobilisation générale des ouvriers du bâtiment. Depuis le 17 octobre, 15’000 maçons sont descendus dans les rues en Suisse pour protester contre « les exigences démesurées des entrepreneurs ».

Le temps de travail dans le viseur

Selon les syndicats, cette septième ronde n’a pas apporté « plus de solutions aux questions cruciales », comme le temps de travail. Les entrepreneurs continuent d’insister pour que les journées de travail soient encore plus longues en été et que le travail sur appel augmente en hiver, accusent-ils.

Les travailleurs de la construction n’accepteront en aucun cas une solution aussi unilatérale. Sans résultat, et en cas de vide conventionnel, il faudra s’attendre à de nouvelles mobilisations et actions de grève à partir de cette date, avertissent-ils.

Discussion sur les salaires

La Société suisse des entrepreneurs (SSE) parle de son côté de discussions « constructives ». Elle affirme avoir répondu aux préoccupations des travailleurs concernant les horaires de travail.

La SSE se montre également prête à discuter d’augmentations de salaire. Selon elle, des augmentations de salaire sont envisageables « en cas d’amélioration substantielle » de la Convention nationale sur les horaires de travail. En revanche, sans de telles avancées, les possibilités se situent « à un niveau nettement plus bas ».

Les entrepreneurs jugent par ailleurs irréalistes les revendications actuelles des syndicats, qui exigent la pleine compensation du renchérissement, ainsi qu’une hausse de salaire de 1%.

ats/kkub

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