L’ancien président américain a estimé que les États-Unis devaient s’inspirer de la Chine et d’autres pays autoritaires en matière de lutte contre le trafic de drogue.
« Les pays qui n’ont pas de problèmes liés à la drogue sont ceux qui instaurent un procès très rapide et une peine de mort aux trafiquants de drogue ». C’est un Donald Trump connu pour ses déclarations chocs qui s’est montré ce mardi à Washington D.C.
L’ancien président américain, qui s’exprimait lors d’un événement du think tank America First Policy Institute, a notamment loué la politique répressive de certains pays en matière de lutte contre les trafics de drogue.
« Ça sonne horrible n’est-ce pas? Mais vous savez quoi? Ce sont ceux qui n’ont aucun problème, ça ne prend pas quinze ans devant les tribunaux, cela va vite », a déclaré celui qui entend prendre sa revanche en 2024.
« Vous exécutez un trafiquant de drogue et vous sauvez 5000 vies […] c’est terrible à dire, mais vous regardez les pays qui n’ont pas de problèmes avec la drogue et vous voyez que ce sont ceux qui instaurent la peine de mort à ceux qui vendent de la drogue », a-t-il poursuivi.
« Nous allons mettre fin à ce fléau »
Comme dans un discours prononcé au début du mois, l’ex-locataire de la Maison Blanche est notamment revenu sur un échange avec son homologue chinois Xi Jinping sur cette question: « Je lui ai demandé ‘vous avez de problèmes liés à la drogue?’ Il m’a répondu ‘Non non, pourquoi me posez vous cette question' ».
« Nous allons mettre fin à ce fléau », a assuré Donald Trump, « ces trafiquants de drogue devraient et doivent recevoir la peine de mort ».
L’ancien locataire de la Maison Blanche avait tenu des propos similaires en 2018, lorsqu’il était président des États-Unis, mais dans un cadre privé.
Ce discours marquait le retour du 45e président américain dans la capitale américaine, soit un an et demi après son départ tumultueux de la Maison Blanche et de l’assaut du Capitole en janvier 2021. Le milliardaire républicain, qui n’a pas caché ses intentions de se présenter à la prochaine élection présidentielle, n’a toutefois pas officialisé sa candidature.