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« Des trains pas comme les autres » sur France TV, Traverser la Sibérie pour le prix d’un Paris-Lyon en… « transsibériens »

« Des trains pas comme les autres » sur France TV, Traverser la Sibérie pour le prix d’un Paris-Lyon en… « transsibériens »


Le lac Baïkal peut atteindre 1600 mètres de profondeur. Extrait des « Trains pas comme les autres : Sibérie », co-écrit et présenté par Philippe Gougler.

FRANCE 5 – JEUDI 28 JUILLET – 21 HEURES – DOCUMENTAIRE

Le Transsibérien était un rêve d’enfant pour Philippe Gougler, coauteur et incarnation des « Trains pas comme les autres » depuis 2011. Certes il avait déjà emprunté la ligne « De Moscou au lac Baïkal » (titre d’un épisode de 2017), mais un rêve ne se tronçonne pas. Aussi, après deux années rendues compliquées par le Covid-19, a-t-il décidé de se faire plaisir. A raison. L’épisode sur la Sibérie, probablement le meilleur depuis la reprise de la saison 12, le 7 juillet, prouve qu’il faut toujours concrétiser ses rêves.

Quitte à ne reculer devant rien : ni le froid, en choisissant de se rendre sur place en hiver, ni l’actualité (le reportage, tourné avant la guerre en Ukraine, aurait pu être déprogrammé) ni le mythe, puisque le journaliste ne voyage pas dans le luxueux Transsibérien que l’on imagine (en réalité un train express), mais dans « les transsibériens de tous les jours », ceux qu’empruntent les Russes régulièrement, enfilades de banquettes et de couchettes sans intimité. Mais qui dégagent beaucoup de chaleur humaine.

Discuter le bout de gras

Si un rêve n’a pas de prix, ces conditions de transport rudimentaires offrent un atout de poids en période d’inquiétude sur le pouvoir d’achat : « Traverser la Sibérie pour le prix d’un Paris-Lyon. » Encore faut-il accepter de partir de nuit, depuis un quai à peine ébauché au milieu des voies, peu éclairé et par − 20 ⁰C. « Cela ne fait pas très départ en vacances », admet le gentleman voyageur avant de monter dans le Moscou-Tchita, qui doit le mener au milieu de la Sibérie.

Un voisin de couchette qui ronfle de bon cœur, un passager en provenance d’Omsk : « On paraît un peu rude, mais on a un grand cœur (…). Vous avez de très belles femmes en France. » Philippe Gougler parvient toujours à lier conversation, à discuter le bout de gras – à manger du gras, aussi, en tranche épaisse et pimentée.

Lire aussi : Philippe Gougler, ceux qui l’aiment prendront ses « trains pas comme les autres »

S’alimenter local fait partie du job. Le marché de Iakoutsk, à l’étape suivante, va néanmoins prendre de court notre bon vivant. Mais pas question ici de divulgâcher ce qui va se passer à l’étal du poissonnier ou du boucher. Tout juste peut-on dire que cette ville, la plus froide au monde, est aussi la plus surprenante, entre la rencontre par − 27 ⁰C avec deux habitantes sans gants – elles les mettront « s’il fait froid », à partir de − 50 ⁰C –, des immeubles sur pilotis et des tuyauteries aériennes.

Lire aussi « Des trains pas comme les autres, spéciale 10 ans » : la rétrospective de Philippe Gougler

Après une traversée grinçante du lac Baïkal, autre point fort du trajet, l’ultime étape relie Irkoutsk à Vladivostok. « Ici se termine la magistrale Transsibérienne de 9 288 kilomètres », peut-on lire à l’arrivée, à proximité de l’école de marine marchande où Philippe Gougler va s’initier, non sans mal, à la survie en eau glacée. « Spassiba ! », lance-t-il dans un sourire gamin, visiblement heureux. L’esprit des « Trains… » est sauf.

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