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Des défibrillateurs automatiques qui sauvent des vies

Des défibrillateurs automatiques qui sauvent des vies


Les paramédics d’Ambulance 22-22 ont donné deux défibrillateurs externes automatisés à des endroits stratégiques de leur territoire qui sont éloignés d’une caserne.

Le Camping Otamac est l’un des bénéficiaires, où les risques d’accident sont plus élevés considérant les nombreuses attractions et où il y a beaucoup d’achalandage.

C’est un appareil qui vaut 2000 dollars. Les premières minutes suivant un accident ou un malaise sont les plus importantes.

Ayant plus de 700 kilomètres de territoire de couverture et trois casernes situées à Grand-Mère, Saint-Paulin et Saint-Alexis, l’ubiquité leur est impossible.

Le Camping Otamac fait partie des territoires où le temps de réponse peut atteindre 15 minutes avant que les ambulanciers ne soient sur place, d’où l’importance d’avoir un défibrillateur sous la main.

«Du moment qu’on est témoin d’un arrêt cardiaque, que les manœuvres de réanimation sont débutées et qu’un défibrillateur est utilisé dans les 5 premières minutes, c’est 75 % de taux de réanimation», a expliqué le directeur aux opérations d’Ambulance 22-22, Pascal Gauthier.

En 2020-2021, 11 personnes qui ont subi un arrêt cardio-respiratoire ont reçu les manœuvres de réanimation d’un citoyen sur le territoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Jean-Paul Roy fait partie des 8 qui ont survécu. Il a été victime d’un malaise en octobre dernier en faisant du vélo, mais a été pris en charge rapidement avant l’arrivée des paramédics. 

À son avis, les cours de RCR sont toujours utiles. Les défibrillateurs devraient aussi être plus répandus.

«Dans les endroits publics, à mon travail, chez Canac, on en a un. Ça coûte de quoi, mais d’un autre côté, une vie, ça n’a pas de prix. Elle, elle le sait et tous les jours elle me dit :  »je suis contente d’être avec toi et que tu sois revenu »», a-t-il raconté.

«Les soignants n’en revenaient pas. Ils ont dit :  »c’est noté miraculé 2021! » Il est revenu, sain et sauf, sans séquelle», a affirmé sa femme, Marguerite Fréchette.

Pour le personnel du camping, ce défibrillateur représente un gage de sécurité de plus à offrir à la clientèle.

«C’est comme un coussin qui pardonne. S’il arrive de quoi, il y a ça qui est là pour nous aider. Oui, faire du RCR, c’est utile dans le fond, mais, avec ça, il y a bien plus de chances de réussite», a indiqué une sauveteuse du Camping Otamac, Mégane Veillette.

Grâce aux indications claires de l’appareil, d’autres vies pourraient être sauvées en cas d’accident.



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