SAINT PAUL | Dean Evason ne raffole pas de la numérologie. En matinée, l’entraîneur en chef du Wild refusait de parler de l’unité de Frédérick Gaudeau, Kirill Kaprizov et Mats Zuccarello comme son premier trio.
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Mais Evason avait dit une vérité de La Palice.
« Kaprizov est l’un des meilleurs joueurs au monde. »
L’attaquant a fait honneur à sa réputation avec deux buts dans un gain de 4 à 1 du Wild contre le Canadien, mardi, au Xcel Energy. Il était le meilleur joueur sur la glace par un kilomètre. Probablement deux.
« Kaprizov est l’un des meilleurs joueurs de la LNH, a dit le défenseur David Savard. Il est extrêmement intelligent et il a une belle complicité avec Zuccarello. Ils se retrouvent facilement sur la glace. Mais ils ont aussi profité de buts bizarres. Je n’ai pas détesté notre match. »
Marc-André Fleury a lui aussi poursuivi sur sa lancée en bloquant 34 tirs pour signer une quatrième victoire d’affilée.
Un jeu dangereux
Le Wild a marqué trois buts en deuxième période, dont deux en 140 secondes, pour porter un dur coup aux visiteurs, qui avaient dominé la première période. Dans les dernières minutes de la rencontre, le CH a eu un regain d’énergie après un but de Nick Suzuki en supériorité numérique, mais il était déjà trop tard.
Dans le vestiaire des visiteurs, Savard et Suzuki avaient sur le cœur un geste de Marco Rossi. En fin de match, l’Autrichien a frappé Juraj Slafkovsky alors qu’il se retrouvait dans une position délicate près du banc des siens.
« À 4-1, ce n’était pas le temps de faire ça, a mentionné Savard. Je trouvais ça plate. Slafkovsky était dans une position vulnérable et le Wild avait déjà la victoire dans la poche. »
« Juraj se retrouvait à un endroit dangereux pour se faire frapper, a renchéri Suzuki. Il était juste assez loin de la bande. Je ne sais pas si la porte était ouverte au même moment, mais Slaf se sent bien. Les gars ont bien réagi après ce coup. »
La porte du banc n’était toutefois pas ouverte au moment de la mise en échec.
Ce qu’on a remarqué…
Caufield dangereux
Avant la visite au Minnesota, Cole Caufield avait touché la cible sept fois sur 31 tirs (22,6 %). Même pour un marqueur né comme le petit ailier gauche, c’est difficile de maintenir une moyenne plus élevée que 20 %. Marc-André Fleury l’a ramené un brin sur terre en réalisant huit arrêts contre lui. Caufield a obtenu sa part de chances de marquer avec plusieurs bons tirs de l’enclave.
Un point contagieux
Il y a des célébrations qui ne mentent pas. Kirill Kaprizov a marqué son deuxième but du match en deuxième période en bondissant sur une rondelle que Marco Rossi venait de rediriger au vol tout juste à la hauteur permise. Pour Kaprizov, c’était son septième but de la saison, mais pour Rossi, c’était son premier point dans la LNH. Après une contestation perdue de la part de Martin St-Louis, les coéquipiers du Wild ont bondi au banc de l’équipe pour féliciter Rossi.
Mauvais retour
Jake Allen joue du gros hockey en ce début de saison, tout comme Samuel Montembeault. Le CH n’a pas concédé une tonne de mauvais buts. Allen a toutefois mal paru sur le premier but du Wild, celui de Mason Shaw. Le gardien originaire du Nouveau-Brunswick n’a pas bien contrôlé le retour de tir de Joel Eriksson Ek. Il hochait la tête immédiatement après le but.
Sans Hoffman
Pour une première fois cette saison, Mike Hoffman a regardé un match de la passerelle de presse. Il l’a fait aux côtés d’Evgenii Dadonov, Michael Pezzetta et Joel Edmundson. À l’écart du jeu depuis le camp de l’équipe, Edmundson se rapprocherait d’un retour au jeu.