Ça ne prend pas grand-chose pour que le nom de Patrick Roy active la machine à rumeurs.
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Mardi, des informations selon lesquelles Roy aurait été aperçu au complexe sportif Bell de Brossard la veille, ont enflammé les médias sociaux. Des images de sa voiture, visiblement garée à Brossard et prise par un amateur, ont circulé sur Twitter et plusieurs sites en ont profité pour lancer des rumeurs à son sujet.
Rumeurs qu’a rejeté, du revers de la main, Roy mercredi matin.
«Ça ne prend pas grand-chose [pour que les médias sociaux s’enflamment], évidemment. Je suis allé dîner avec mon fils Frédérick à Brossard et après ça, je suis juste allé saluer Kent Hughes avec qui j’ai toujours eu une bonne relation. Je suis allé lui dire bonjour et je suis reparti», a-t-il simplement expliqué.
Parlant de rumeurs, celles sur son avenir avec les Remparts risquent de faire couler de l’encre plus la saison va avancer. La semaine dernière, Roy a perdu son directeur-général et recruteur-chef Christian Vermette, qui a accepté un poste de recruteur régional pour les Oilers d’Edmonton. Le patron hockey des Diables rouges a donc entamé son processus d’embauche d’un remplaçant et il a déjà rencontré quelques candidats, a-t-il avoué, hier.
Pas prêt à quitter
Questionné à savoir s’il était à la recherche d’un homme de hockey pouvant éventuellement occuper le rôle de directeur-général des Remparts advenant le cas où il décidait de quitter l’équipe à la fin de la saison, Roy a été catégorique : il n’a pas l’intention de se retirer complètement à la fin de la saison.
«J’implique Simon [Gagné] dans le processus parce que je veux qu’il soit confortable de travailler avec cette personne s’il décide de poursuivre. Par contre, mon plan est de revenir avec les Remparts et d’accompagner Simon. Les gens me disent que ça va être ma dernière année. Il y a de fortes chances que ce soit le cas mais ça c’est si Simon veut prendre le relais. S’il ne veut pas, on va devoir réfléchir à un autre scénario qui impliquera peut-être que je resterai derrière le banc. Il faut que je fasse attention à comment je parle. Des fois, je peux parler des deux bords de la bouche. Le plan, c’est évidemment qu’on aimerait que Simon soit le prochain entraineur-chef, mais encore faut-il qu’il ait envie de le faire.»