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Dans la série «Padre»: Maxime Denommée dans le rôle d’un prêtre rebelle et torturé

Dans la série «Padre»: Maxime Denommée dans le rôle d’un prêtre rebelle et torturé


Dédié au théâtre et à l’enseignement au Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Maxime Denommée n’a jamais eu l’ambition de devenir une vedette du petit écran. 

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Ça ne l’empêche pas de défendre le rôle principal de la série «Padre», un fait rare qui réjouira celles et ceux qui ont apprécié son talent dans l’excellente production «Aveux», écrite par Serge Boucher, il y a déjà plus de 12 ans.

Dans «Padre», il campe un prêtre amnésique et rebelle : il fume du pot, connait les armes et a fréquenté la mafia russe. Un rôle qu’on lui a proposé parce qu’on avait besoin d’un acteur de théâtre pour porter de longues scènes. 

Il a aussi accepté de plonger pour le dépaysement, le tournage s’étant déroulé à Winnipeg et dans son quartier francophone, Saint-Boniface, ce qui lui a permis de découvrir une nouvelle culture et d’autres accents.

«C’était vraiment agréable. Je ne connaissais personne et j’étais dépaysé. Ce qui est le « fun » dans notre métier, c’est de faire des rencontres, alors j’ai été servi», a expliqué le comédien de 47 ans.

Formé pour devenir prêtre, David, alias Padre, est tombé dans la rue à la suite d’un conflit familial et est devenu toxicomane. Il a même «fréquenté» une femme, dont il ne se souvient qu’à travers des retours en arrière confus, comme sa vie du reste. 

C’est le clergé qui l’a envoyé à Saint-Boniface pour qu’il remette de l’ordre dans une église désœuvrée.

Était-ce pour l’aider à retrouver les souvenirs de son passé énigmatique, avec l’aide d’un psychiatre, ou plutôt pour le protéger de criminels qui voudraient sa peau?

«Ce n’est pas de la télé ordinaire. On avait 26 jours pour faire 13 demi-heures, avec des scènes de 20 pages à apprendre. Ça prenait un gars de théâtre. Après la première journée de 12 heures, j’étais épuisé et j’ai réalisé que ce n’était pas un sprint, mais un marathon dans lequel j’étais engagé.»

Padre n’aime pas recueillir les confidences au confessionnal dans chaque épisode, mais il est plutôt efficace pour faire sortir le méchant grâce à ses méthodes peu orthodoxes. 

«Son pouvoir, c’est l’empathie, c’est pour ça qu’il est si bon avec les gens qui viennent lui parler, mais en même temps il le fait pour lui, car il se sert des traumatismes des autres pour faire des liens avec lui-même, pour retrouver ses années perdues.»

En refaisant une beauté à l’église qu’on lui a confiée, Padre fait donc simultanément le ménage dans son esprit ravagé par la drogue. 

«Il y a beaucoup de viande autour de l’os, beaucoup de grandes scènes», a précisé Maxime Denommée, parlant d’une série axée sur les relations humaines, ce qui l’a allumé.

Produite par Productions Rivard et Productions ToRoS, la série «Padre» est écrite par Pierre-Marc Drouin.

Les réalisateurs Jim Donovan et Danielle Sturk ont dirigé plusieurs comédiens locaux et québécois, dont Schelby Jean-Baptiste et Vitali Makarov. 

Mis en ligne dès le 7 octobre sur le site de TV5Unis, les 13 demi-heures seront ensuite diffusées du 17 au 23 décembre, à 22 h, sur Unis TV.



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