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Les autorités locales voulaient modifier un règlement pour empêcher l’ouverture de nouveaux lupanars. Impossible, estime le Canton.
Pour la maire de la petite bourgade du Jura bernois: «Deux établissements comme ça pour 500 habitants, c’est exagéré. Crémines est un village familial qui doit valoir pour autre chose que ses pince-culs, excusez-moi du terme. On n’est pas les Pâquis, on n’a pas les moyens policiers nécessaires pour assurer l’ordre.» Afin d’empêcher l’ouverture de nouveaux bordels – un projet étant à bout touchant dans le saloon le Mustang à l’entrée de Crémines – la pirouette trouvée était de modifier le règlement de l’affectation du sol et des constructions.
Le Canton a toutefois mis son veto. Il estime contraire à la liberté économique d’interdire les activités à caractère érotique sur la totalité du territoire communal. La prostitution doit être autorisée au moins dans une partie de ce dernier, explique «Le Quotidien jurassien». Ce qui n’est pas du goût de la maire. «Le but, c’était qu’il n’y en ait plus du tout. On peut dire que le Canton ne nous soutient pas dans cette affaire», commente-t-elle.
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