Ce dimanche, le ministre des Transports a plaidé pour que l’augmentation des prix des billets de trains « soit inférieure à l’inflation. »
Le ministre des Transports Cléments Beaune a demandé dimanche à la SNCF de « travailler en matière de prix des billets sur un bouclier tarifaire » alors que ceux-ci devraient inévitablement augmenter en 2023 face à l’explosion des prix de l’énergie.
Le ministre a souhaité « que l’augmentation des billets soit en tout cas inférieure à l’inflation ». « Et surtout que ceux qui ont besoin du train au quotidien, les plus modestes, les jeunes qui utilisent les Ouigo par exemple, soient protégés », a-t-il indiqué sur le plateau du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro.
Mi-septembre, le patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou avait assuré que la facture d’électricité pour SNCF Voyageurs devrait augmenter de 1,6 à 1,7 milliard d’euros en 2023.
« Si on répercutait directement (cette hausse) sur le coût du billet, on serait amené à augmenter les billets de TGV de 10% », avait assuré Jean-Pierre Farandou, parlant d’un rapide « calcul de coin de table ».
« Il n’y aura pas d’augmentation de 7 à 8%, ce n’est pas possible »
Il avait également tenu à rassurer en promettant que la SNCF ne répercuterait « pas 100% des coûts sur les clients ».
Clément Beaune a également évoqué la hausse des prix des péages qui doit avoir lieu en 2023 et a dit espérer qu’elle se situe en deçà de l’inflation. « Il n’y aura pas d’augmentation de 7 à 8%, ce n’est pas possible », a promis le ministre.
« Ça sera une hausse plus importante certainement – parce qu’on a connu une inflation élevée – que les 2% de 2022, mais ce sera dans cette fourchette-là », soit entre 2 et 8%, a-t-il précisé.
Des discussions sont actuellement en cours entre le gouvernement et les sociétés d’autoroutes, a indiqué Clément Beaune.