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CF Montréal: James Pantemis, l’homme de confiance

CF Montréal: James Pantemis, l’homme de confiance


Si l’on se fie au premier match éliminatoire, James Pantemis est l’homme de confiance de Wilfried Nancy pour le reste de la saison.

On sait que Nancy aime avoir un numéro un, mais qu’il s’était éloigné de cette philosophie cette année, jonglant avec Pantemis et Sebastian Breza, deux Québécois.

Pour Pantemis, c’est en quelque sorte un retour puisque, l’an passé, il avait été supplanté par Breza en fin de saison et que, cette année, il a dû attendre jusqu’au 19e match de la saison du CF Montréal avant d’obtenir un départ, hormis deux rencontres de Championnat canadien.

« Ç’a été une année quand même difficile, mais qui m’a aidé à découvrir d’autres aspects du côté professionnel, a reconnu Pantemis après l’entraînement de mardi. Je suis jeune alors j’ai vécu des choses que je n’avais pas encore vécues et ça m’a aidé beaucoup sur l’aspect mental. 

« Ça m’a aussi poussé beaucoup lors des semaines où je ne jouais pas. J’étais dans le gym et sur le terrain en train de travailler sur les aspects techniques que je voulais améliorer. J’ai pris cette saison pour m’améliorer le plus possible et maintenant, je me sens bien. »

Pas de tir

Pour sa première sortie en rencontre éliminatoire, le gardien originaire de Kirkland n’a fait face à aucun tir cadré, Orlando ratant la cible sur chacune de ses cinq tentatives.

Ce n’est pas nécessairement évident pour un gardien de garder les réflexes vifs dans de telles conditions.

« Je peux dire que j’étais content de ne pas avoir un tir parce que c’est plus facile pour moi. Le travail de nos défenseurs a été exceptionnel. J’attendais le moment où je devais faire l’arrêt. 

« Même si je ne fais pas d’arrêt, je dois être aiguisé sur mes passes vers les défenseurs et de la façon dont je place ma ligne. Pour moi, c’est de rester concentré pendant 90 minutes et plus. »

Du fil à retordre

Lundi soir, on a découvert le prochain adversaire du Bleu-blanc-noir. C’est le New York City FC, qui a fini troisième tout juste derrière Montréal, qui s’amènera au Stade Saputo pour la demi-finale de l’Association de l’Est, dimanche après-midi.

Disons que c’est une formation qui a souvent donné du fil à retordre à Montréal. Cette saison, elle l’a emporté 4 à 1 au Yankee Stadium en début d’année et elle est venue chercher un verdict nul de 0 à 0 au Stade Saputo à la fin de juillet.

« Ça va être un bon match, a assuré Pantemis. C’est une équipe un peu différente de quand on les a affrontés en début de saison. »

En effet, New York a perdu Valentin Castellanos à la fin du mois de juillet, l’Argentin étant allé rejoindre le club espagnol Le Girona en vertu d’un prêt.

Les New-Yorkais ont vécu une séquence d’une seule victoire en 10 matchs après son départ, mais ils ont conclu la saison par trois victoires.

À la maison

Pantemis a également parlé de l’atmosphère qui régnait au Stade Saputo dimanche soir, contre Orlando.

« L’atmosphère la semaine passée était incroyable, je n’ai jamais vécu quelque chose comme ça dans ma carrière professionnelle. 

« On a hâte au prochain match, je ne sais pas comment ça peut être encore mieux, mais j’imagine que ça le sera. Chapeau aux partisans. On l’a senti dès l’échauffement. Je ne crois pas avoir déjà fait un échauffement devant autant de monde dans toute ma vie. »

On commence à sentir une ferveur assez rare que Mathieu Choinière a lui aussi remarquée.

« C’est le moment où je sens que la communauté est derrière nous le plus, ça nous donne des ailes. » 

Nouveau record de revenus établi pour le CF Montréal 

Peinant à vendre les 19 619 sièges du Stade Saputo il y a deux mois à peine, le CF Montréal est maintenant victime de son succès.

Mis en vente lundi midi, les billets pour la demi-finale de l’Est contre New York City ont presque tous trouvé preneur en moins de 24 heures.

« La demande a été exceptionnelle, c’est du jamais-vu, on a même un nouveau record de revenus », a reconnu le directeur des communications Patrick Vallée.

Une telle demande vient avec son lot de frustration. Les partisans ont été nombreux à dire qu’ils ont été incapables de se procurer des billets et à déplorer la présence de très nombreux billets sur les sites de revente, à des prix gonflés dans bien des cas.

Difficile à contrôler

« C’est sûr qu’on est contre tout ce qui est revente illégale. On déplore ça, mais c’est difficile à contrôler. On va enquêter pour voir si on peut limiter ça quand ça arrive », a indiqué Vallée en ajoutant que le club faisait affaire avec des sites de cette nature, comme beaucoup d’autres équipes d’ailleurs.

« Depuis toujours, il y a des partenaires licenciés qui ont une quantité limitée de billets en saison et en séries. On parle de deux ou trois partenaires qui sont contrôlés par le club.

De pas robots

Ça représente des revenus en saison. 

« Ils prennent le risque d’acheter des billets d’avance, même quand ça va moins bien. Mais ce ne sont pas des quantités astronomiques, ils n’ont pas acheté la tribune sud au complet. Et on a vérifié, il n’y a pas eu de robots qui ont acheté des billets en grande quantité. »



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