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«C’est un scandale français», estime Agnès Verdier-Molinié

«C'est un scandale français», estime Agnès Verdier-Molinié



Dans un entretien diffusé sur Europe 1, Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’Ifrap et auteure du livre « Où va notre argent ? » aux éditions de L’Observatoire, a mis en exergue la question de la gestion de l’argent public en France. Elle constate une augmentation croissante des dépenses publiques, corrélée à une dégradation significative des services publics. Elle qualifie la situation actuelle de « scandale français ».

D’après l’essayiste, il est primordial de comprendre que l’argent public appartient aux citoyens, et non à l’État. Elle précise que « chacun doit savoir comment utiliser chaque euro de l’argent public ». Cette position est motivée par l’article 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui stipule que « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ».

Agnès Verdier-Molinié refuse de se voir affubler des étiquettes de déclinistes et de collapsologues souvent utilisées pour dénigrer les personnes qui critiquent la gestion des dépenses publiques. Son livre se veut être un appel au sursaut urgent face à la perte de vitesse de la France sur le plan économique. Elle estime qu’il est possible d’améliorer la qualité des services publics en diminuant les charges fiscales.

La gestion des papiers d’identité est un exemple flagrant des dysfonctionnements du système public. Dans certaines zones géographiques, les délais d’attente pour un rendez-vous dépassent six mois. Cette situation inacceptable s’est aggravée depuis la crise sanitaire, avec une accélération de tous les problèmes structurels de l’administration française.

L’éducation est également un exemple manifeste de la nécessité de repenser la gestion des services publics. Les résultats désastreux de l’Education nationale en matière de lecture et de mathématiques attestent d’un déclin progressif de l’institution. À l’inverse, les résultats obtenus par les établissements privés, souvent moins bien dotés en termes de moyens financiers, sont supérieurs. Agnès Verdier-Molinié soutient que la qualité des services publics ne relève pas uniquement d’une question d’argent, mais d’une gestion adéquate.

En somme, la gestion de l’argent public en France mérite une réflexion urgente et une approche plus volontariste, fondée sur une analyse pragmatique des différents services publics. Les citoyens français ont droit à des prestations de qualité, efficaces et efficientes, pour que leur argent soit utilisé dans leur intérêt et pour maintenir la compétitivité économique de la France.

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