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ces fonds cotés qui peinent à séduire les épargnants

ces fonds cotés qui peinent à séduire les épargnants



Les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) font partie de la famille pierre-papier, tout comme les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Les OPCI destinés au grand public fêtent leur quinzième anniversaire en 2022. Cependant, ils sont moins développés que les SCPI, puisque seuls 22 OPCI étaient accessibles début 2023, contre 197 SCPI.

Les OPCI sont des produits hybrides, car ils doivent investir au moins 60 % de leurs fonds en immobilier (51 % en direct, le reste en actions de sociétés foncières), 30 à 35 % en placements financiers (actions, obligations, fonds boursiers…) et de 5 à 10 % en cash. Ce produit a été conçu pour apporter de la rentabilité grâce à l’immobilier, tout en étant liquide et facilement négociable sur les marchés, selon Sonia Fendler, présidente d’Altixia REIM.

Toutefois, cette diversification multiproduits a ses revers et leur taux de rendement dépend également de leurs performances financières. Comme l’évolution boursière est instable d’une année à l’autre, les OPCI connaissent des fluctuations importantes. En 2019, ils ont rapporté 5,40 %, ont perdu 1,54 % en 2020, rapporté 4,40 % en 2021 et perdu 3,46 % en 2022, selon l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF).

Cependant, ces moyennes ne reflètent pas l’énorme écart de performances entre les différents OPCI. Les stratégies diffèrent d’un gestionnaire à l’autre. Certains OPCI misent sur un patrimoine immobilier très sûr et faiblement rentable, tout en dynamisant leur portefeuille avec des investissements plus risqués sur les marchés d’actions. D’autres privilégient les achats immobiliers rentables à court terme, mais qui se valorisent peu à long terme, tout en adoptant une gestion financière prudente. Cela signifie que les rendements de ces différentes OPCI peuvent varier énormément en fonction de l’évolution des marchés immobiliers et financiers, explique Stéphanie Galiègue, la directrice générale déléguée de l’IEIF chargée de la recherche et des études.

Il est donc primordial de lire les rapports annuels pour sélectionner la stratégie du gestionnaire qui correspond à vos objectifs patrimoniaux si vous souhaitez investir en parts d’OPCI. Cependant, cet investissement est complexe, car il s’agit d’un produit immobilier dont les performances sont également corrélées à l’évolution de la bourse, souligne Stéphanie Galiègue. En conséquence, ces placements ont du mal à attirer les épargnants malgré leur conception soignée sur papier.

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