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Centre Vidéotron: du très grand Michael Bublé

Centre Vidéotron: du très grand Michael Bublé


Sympathique, charismatique et charmeur à la puissance dix, Michael Bublé a offert une soirée de musique pleine de plaisir et de magie au Centre Vidéotron. Un concert où la qualité, sous toutes ses formes, était au rendez-vous.

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Le chanteur de la Colombie-Britannique s’est pointé à Québec avec une énorme production. Il était accompagné par un solide et efficace big band comptant une trentaine de musiciens, trois choristes et même une chorale gospel, évoluant sur une scène inclinée à quatre niveaux. C’était très classe.

Une très belle scène munie d’une longue passerelle menant à une autre scène, plus petite, où il s’est rendu pour faire un hommage à Elvis avec Fever, One Night, All Shook Up et Can’t Help Falling in Love. Un segment réussi qui s’est terminé sous une forte pluie de confettis.

Il y avait aussi plusieurs écrans géants, dont deux qui étaient installés au-dessus du parterre, permettant aux spectateurs plus éloignés dans les gradins de voir de près « leur » Michael. La sonorisation était parfaite.

En voix, le chanteur de 47 ans a livré ses succès et ses reprises devant un public assez différent de ce que l’on voit habituellement au Centre Vidéotron. Un public nombreux constitué de couples, de jeunes femmes, d’hommes accompagnateurs et de mères avec leurs filles. Du monde bien habillé. Disons que les traditionnels t-shirts noirs avec des têtes de mort, mercredi, il n’y en avait pas. 

Comme la veille à Montréal, Michael Bublé s’est fait un peu attendre, se pointant sur les planches avec une vingtaine de minutes de retard.  

Lorsque le décompte, sur le rideau, a affiché 37 secondes, les gens se sont manifestés avec des cris et des applaudissements. On avait hâte.

« La plus belle ville au Canada, c’est Québec. Je suis tellement heureux d’être ici », a-t-il fait savoir, après le doublé Feeling Good et Haven’t Met You Yet, qui a lancé sa prestation.

Whisky et Gummies

Il a fait allumer les lumières de l’amphithéâtre pour bien voir « son » monde, trois ans après sa dernière visite à l’été 2019.

« Ce n’est pas un concert. C’est un party. J’aime mon Vancouver, mais je sais que vous, vous savez faire le party. Vous êtes plus fous », a-t-il dit, avant de demander à la foule de faire un petit « YMCA » et de poursuivre avec L-O-V-E, popularisé par Nat King Cole.

Il défile et court sur la passerelle, échange avec le public, fait un petit 360 sur lui-même et il enfilera, en fin de prestation, un chandail des Nordiques, indiquant qu’il serait temps que la Ligue nationale revienne à Québec.

Après Higher, de son dernier opus, il a demandé à la foule si elle avait envie de partir en tournée avec lui.

« C’est 52 pays. On aurait des autobus de tournée, du whisky et des gummies. C’est mon rêve », a-t-il dit. 

En plus de charmer avec les mots, Bublé le fait aussi très bien avec ses chansons, alors qu’on retrouvait des reprises bien choisies de Sway, When Your Smiling (The Whole World Smile), une excellente version de To Love Somebody, des Bee Gees, puis Smile, composée par Charlie Chaplin, où il était accompagné au piano, et Always On My Mind.

Et que dire de celle de Barry White avec You’re the First, The Last, My Everything, avec une voix, disons, un peu moins suave. Juste du plaisir. Du gros plaisir.



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