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Bruno Le Maire dit viser «5% d’inflation début 2023», «4% fin 2023» et «2% courant 2024»

Bruno Le Maire dit viser «5% d'inflation début 2023», «4% fin 2023» et «2% courant 2024»



Europe 1

avec AFP

Ce jeudi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé ses objectifs en matière d’inflation, affirmant vouloir la ramener à 5% début 2023, 4% fin 2023 et 2% courant 2024 mais prévenant qu’en cas de crise « tout pourrait voler en éclats ». Il a aussi insisté sur la nécessité de « rassurer » les Français sur l’inflation

Le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a déroulé jeudi ses objectifs en matière d’inflation, affirmant vouloir la ramener à 5% début 2023, 4% fin 2023 et 2% courant 2024 mais prévenant qu’en cas de crise « tout pourrait voler en éclats ». « Sur l’inflation je vous donne des objectifs et ce ne sont que des objectifs, pas des prévisions, nos objectifs seraient de ramener l’inflation à 5% début de l’année 2023 puis 4 à la fin de l’année 2023 puis 2 dans le courant de l’année 2024 », a-t-il déclaré lors d’un débat consacré à la protection des entreprises organisé par le cabinet ARC.

Prudence

« Je ne sais pas si nous les atteindrons, il suffit que la crise dégénère en Ukraine pour que tous ces chiffres volent en éclat, il suffit qu’il y ait une crise majeure en Chine pour que tous ces chiffres volent en éclats j’en ai conscience, donc je les donne avec beaucoup de prudence », a-t-il ajouté. La hausse des prix à la consommation en France a ralenti à 5,6% sur un an en septembre, contre 5,9% en août, selon l’Insee qui doit publier la semaine prochaine sa première estimation pour le mois d’octobre. L’institut statistique prévoyait toutefois dans sa note de conjoncture pour le dernier trimestre un rebond de l’inflation à la fin de l’année après une stabilisation en octobre.

Bruno Le Maire a insisté sur la nécessité de « rassurer » les Français sur l’inflation, ajoutant que ses objectifs constituaient son « plan de bataille » car « tout est supportable sauf l’inflation ». Selon lui, la hausse des prix est « génératrice d’angoisses » pour les ménages. « Ce n’est pas simplement une difficulté économique, c’est une difficulté sociale, une difficulté politique, les gens se sentent pris à la gorge (…) et c’est comme ça que démarrent les crises politiques », a-t-il martelé.

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