Quoi de plus décevant que de cibler un pigeon d’argile ou un oiseau en vol, de faire feu et de le voir continuer sa course ?
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Comme pour tous les autres sports ou activités, plus vous pratiquerez, meilleurs seront vos résultats.
Il faut toutefois avoir de bonnes notions de base si on souhaite s’améliorer.
Un pro
À moins de 35 minutes de Montréal, on retrouve le centre de tir au pigeon d’argile Montreal Skeet Club. Le propriétaire, le sympathique Carl Zarifé, 40 ans, est un expert du tir.
Pour mieux vous situer, sachez qu’il a remporté une vingtaine de compétitions lorsqu’il était plus jeune et qu’il pourchasse les sauvagines depuis plus de deux décennies.
Au cours de sa carrière, il estime avoir tiré plus de 200 000 coups de fusil.
Erronés
Les néophytes commettent souvent des erreurs minimes qui font malheureusement toute la différence au niveau de la réussite.
À la base, le soulèvement de l’arme de bas en haut lors de la motion ne doit pas être saccadé, mais parfaitement fluide. Plusieurs montent le fusil jusqu’à la hauteur du menton, ce qui force la tête à pencher vers la droite (ou vice versa) et à reculer vers l’arrière. Un mauvais alignement s’ensuit automatiquement.
Juste avant la mise à feu, si le corps n’est pas sollicité pour enchaîner les mouvements, vous limitez considérablement la fluidité des tirs.
À faire
La première étape consiste à faire face à la cible. Le droitier doit avancer le pied gauche (ou vice versa) pour avoir une posture solide.
Il faut ensuite positionner le fusil en ligne droite avec la cible, puis monter le bout du canon en sa direction de façon à pouvoir tracer une ligne droite avec son œil en direction de l’objectif.
On épaule le fusil puis on dépose la joue sur la crosse en s’assurant que la tête ne soit pas inclinée. Le nouvel adepte droitier fermera l’œil gauche pour viser et ce sera l’inverse pour un gaucher.
Une fois en joue, on incline le corps vers l’avant de manière à transférer 60 à 70 % de son poids sur le pied gauche. Vous aurez ainsi un appui ferme qui facilitera l’encaissement du recul de l’arme.
Si la cible bouge de gauche à droite ou l’inverse, le pivotement doit se faire avec les hanches et non pas avec les bras. Ces derniers ne servent qu’aux microajustements à la toute fin, de bas en haut. Le torse doit faire face à l’action et ne doit pas exécuter des rotations excessives pouvant provoquer un blocage ou une limitation.
Quand on acquiert la cible en mouvement, on suit sa cadence, on la dépasse en suivant son rythme, on appuie sur la détente tout en continuant le balayage.
► Pour en savoir plus, composez le 450 452-2417 ou visitez le site montrealskeetclub.com
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