L’année 2023 en sera une importante pour le boxeur québécois Alexis Barrière, qui sera à la recherche de son premier titre mineur professionnel.
• À lire aussi: Une finale qui promet des feux d’artifice à Saint-Hyacinthe
• À lire aussi: Kim Clavel confirme son statut d’aspirante obligatoire
Invaincu en huit combats depuis le début de sa carrière professionnelle, le protégé de New Era Promotions laisse présager un avenir prometteur. Même s’il est encore loin de pouvoir rivaliser avec certains des meilleurs combattants chez les poids lourds, comme Tyson Fury, Oleksandr Usyk, Anthony Joshua ou même Arslanbek Makhmudov, c’est éventuellement ce que Barrière (8-0-0, 7 K.-O.) souhaiterait faire.
«J’ai vraiment juste une mission, c’est d’aller en haut et d’affronter les meilleurs. C’est pour ça que je suis professionnel, lance le principal intéressé, joint au bout du fil. Ce n’était pas pour affronter n’importe qui, avoir une belle petite fiche. Mon but, c’est vraiment d’aller me comparer aux meilleurs.
«Je sais que je ne suis pas rendu là encore et j’ai du travail à faire et de l’expérience à aller chercher, mais de combat en combat je m’améliore, tous mes aspects de la boxe changent aussi. J’ai vraiment confiance que dans quelques années, je vais être un des bons boxeurs en haut.»
Une ceinture, peut-être même deux
Pour atteindre ses objectifs à long terme, l’athlète de 27 ans devra enchainer les victoires dans le ring et faire augmenter sa notoriété. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’il aimerait obtenir sa première ceinture mineure en 2023.
Barrière a fait un pas de plus vers ce défi en servant toute une correction à Adam Braidwood lors de son dernier combat, samedi à Saint-Hyacinthe. Il a eu besoin de moins de deux minutes avant que l’arbitre mette fin au combat.
«À la soirée du combat, comment je me sentais, comment mes coups sortaient à mon réchauffement, je me sentais léger, je me sentais fort et vite, a décrit Barrière. Je le savais que ça allait se finir vite, mais je ne pensais pas que ça allait être au premier round.»
«Je voulais voir comment il allait sortir et, malheureusement pour lui, le premier coup de poing que je lui ai donné, ça l’a saisi un peu. J’ai vu dans ses yeux qu’il n’avait plus vraiment confiance. L’agressivité qu’il aurait pu avoir, elle s’est tout de suite éteinte, donc j’en ai profité.»
Celui qui demeure désormais à Saint-Jean-sur-Richelieu ne sait toutefois pas encore si un duel pour l’obtention d’un titre mineur sera nécessairement son premier pugilat de la prochaine année. Il devra s’asseoir prochainement avec son équipe pour déterminer la marche à suivre. Ce qu’il espère par-dessus tout, c’est de continuer sa progression et trouver des adversaires qui lui permettront de réaliser ce souhait.
«À court ou moyen terme, c’est sûr que d’ici un an, j’aimerais avoir au moins une ceinture mineure, peut-être deux. Et au moins avoir franchi le top 30 mondial. Mais je ne me concentre pas trop sur le [portrait à long terme] parce que la boxe, on le sait, un coup de poing peut tout changer. Donc je reste concentré sur le présent, mais c’est ça mes objectifs pour l’instant.»
«On veut trouver un adversaire potentiel qui va me faire évoluer non seulement dans le classement, mais aussi en tant que boxeur. Le but en ce moment, c’est d’aller chercher mon expérience, donc il me faut des gars qui vont durer peut-être plus qu’un round.»