Le Vatican publie une modification du droit canonique en matière de lutte contre les agressions sexuelles dans l’Église en étendant la responsabilité pénale aux laïcs dirigeant des associations reconnues par le Saint-Siège.
Le Vatican a récemment publié une modification du droit canonique pour lutter contre les agressions sexuelles dans l’Église. Cette modification vient étendre la responsabilité pénale aux laïcs dirigeants des associations reconnues par le Saint-Siège. Cette décision a été prise alors que l’Église est confrontée à une sérieuse crise liée aux scandales d’abus sexuels commis par des membres du clergé et que des enquêtes ont été menées dans plusieurs pays pour punir les coupables.
La modification a été annoncée dans un décret signé par le pape François qui régit le droit canonique. Le décret a défini les nouvelles règles et les sanctions qui seront appliquées pour les infractions commises contre les mineurs et les personnes vulnérables. Les laïcs qui dirigent des associations reconnues par le Saint-Siège seront désormais soumis au même niveau de responsabilité que les membres du clergé. Cette décision est une étape importante car elle permet de renforcer la responsabilité de l’Église dans la lutte contre les abus sexuels.
En effet, cette décision de responsabiliser également les laïcs est une évolution majeure dans la lutte contre les abus sexuels au sein de l’Église catholique. En vertu de cette modification, les laïcs devront être tenus responsables de la façon dont ils gèrent les associations qu’ils dirigent. Si une agression sexuelle est commise par un membre de leur organisation, ils pourront être accusés de négligence ou de complicité.
Bien que cette décision soit applaudie par les groupes de victimes d’abus sexuels, certains critiquent la mesure car elle estime que cela n’encouragera pas les laïcs à diriger des associations pour l’Église.
Ainsi, cette décision est un pas de plus pour l’Église catholique pour lutter contre les abus sexuels. Elle permet également de montrer que l’Église prend son rôle dans la lutte contre ce fléau très au sérieux.
Cependant, des questions ont été soulevées quant à savoir si cela ne dissuadera pas les laïcs de continuer à être actifs dans les associations de l’Église. Néanmoins, malgré ces inquiétudes, la modification du droit canonique est considérée comme une étape essentielle pour protéger les plus vulnérables au sein de l’Église et pour assurer la responsabilité pénale de ceux qui sont en charge.
En fin de compte, cette nouvelle règle aidera l’Église catholique à continuer à travailler sur son engagement à protéger les enfants et les personnes vulnérables contre les abus sexuels commis en son sein. C’est une étape majeure pour l’Église, mais il faudra du temps pour voir si cette mesure sera efficace et incitera les laïcs à diriger des associations pour l’Église dans le futur.