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Accusé de terrorisme contre le gouvernement haïtien: c’est un coup monté, se défend le Lévisien Gérald Nicolas

Accusé de terrorisme contre le gouvernement haïtien: c'est un coup monté, se défend le Lévisien Gérald Nicolas


L’homme de 51 ans de Lévis qui a été accusé de terrorisme par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) jeudi affirme que cette histoire est un coup monté organisé par une ancienne fréquentation.  

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« Je n’ai pas voulu que notre relation aille plus loin, mais elle en voulait plus. Alors elle a dit qu’elle allait se venger et c’est ce qu’elle a fait », affirme Gérald Nicolas, contacté par le Journal.

Le quinquagénaire qui, selon ses dires, serait originaire d’Haïti et qui aurait immigré au Canada alors qu’il n’était qu’un bambin a été accusé de terrorisme pour avoir fomenté le renversement de l’ancien président haïtien Jovenel Moïse. 

La GRC, aidée par le Service de police de la Ville de Lévis (SPVL) dans cette affaire, indique que M. Nicolas aurait pris des actions concrètes pour faciliter l’organisation d’un groupe dont l’intention était de participer à un coup d’État contre l’autorité établie. 

Absent de sa résidence de Lévis à l’arrivée du Journal, c’est un membre de sa famille qui nous a obtenu une entrevue téléphonique avec l’accusé. Il n’a pas révélé l’endroit où il se trouvait présentement. 

« Des racistes avec un badge »

Pour Gérald Nicolas, les propos rapportés par les corps de police ne sont que de purs mensonges. Et toute cette affaire découlerait d’une ancienne flamme qui n’a pas accepté la fin de leur relation.

« Elle a inventé toute une histoire qu’elle a racontée à la police de Lévis en leur disant que j’étais un terroriste. Et la police de Lévis, ce sont des racistes avec un badge », affirme celui qui se présente comme un bon samaritain.

L’homme de 51 ans raconte avoir seulement créé une page Facebook – qui a été effacée depuis – sur laquelle il « incitait les Haïtiens à prendre leur destin en main » et ne pas attendre que les Occidentaux viennent régler leur problème. 

« Il n’y a pas de complot, je n’ai financé aucune organisation criminelle. Tout ce que je faisais, c’est envoyer de l’argent à des gens dans le besoin, des barils humanitaires et […] acheter des terres à cultiver », soutient-il. 

De l’aide humanitaire?

L’homme assure que ces barils contenaient seulement des outils, des vêtements, de la nourriture et des denrées en tout genre, contrairement à ce qu’aurait dit aux autorités son ancienne fréquentation. 

« Ce que le Canada fait en Ukraine, c’est ce que je voulais qu’il fasse en Haïti. Mais comme on est des négros, ils ne feront rien pour des sales nègres », lance sèchement Gérald Nicolas.

« C’est juste ça, rien de plus, rien de moins. Je n’ai fait de mal à personne », conclut celui qui affirme n’avoir aucun lien avec l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse. 

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