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À Doha, des centaines de personnes se rassemblent pour prier en faveur d’Ismaïl Haniyeh.

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À DOHA, DES CENTAINES DE FIDÈLES PRIENT POUR ISMAÏL HANIYEH

D’après une enquête du New York Times publiée jeudi, Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, a été tué avec son garde du corps dans la maison où il résidait à Téhéran, quelques heures après avoir assisté à l’intronisation du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian. Les experts pointent du doigt le gouvernement israélien de Netanyahou pour cette attaque, bien qu’Israël n’ait pas revendiqué l’incident. L’Iran, le Hamas et le Hezbollah ont promis de venger cet assassinat, qui survient peu de temps après la mort du chef militaire du Hezbollah, Fouad Choukr, lors d’une frappe israélienne à Beyrouth.

Les possibles représailles de ces attaques risquent d’étendre les conflits de la bande de Gaza à l’ensemble du Moyen-Orient, mettant en péril la sécurité de la région. En réaction, une dizaine de compagnies aériennes ont suspendu temporairement leurs vols à destination ou au départ d’Israël, perturbant ainsi les déplacements dans la région. Malgré ces tensions, les autorités aéroportuaires israéliennes assurent que l’espace aérien du pays reste sécurisé, rappelant les mesures prises lors d’une attaque précédente de l’Iran.

Dans ce contexte délicat, la communauté musulmane de Doha s’est réunie en masse pour rendre hommage à Ismaïl Haniyeh et prier pour son repos éternel. Les fidèles ont exprimé leur soutien au Hamas et condamné l’attaque meurtrière qui a coûté la vie au leader palestinien. Cette mobilisation témoigne de l’importance du Hamas et de ses dirigeants pour plusieurs pays de la région, y compris l’Iran qui se prépare à riposter à cette perte tragique.

Les événements récents soulignent la fragilité de la paix et la complexité des relations politiques au Moyen-Orient. Les rivalités entre les différentes factions et les ingérences extérieures alimentent un climat de tensions permanentes, mettant en péril la stabilité régionale. Les conséquences de ces affrontements sont susceptibles de déstabiliser davantage la région et d’entraîner des répercussions à l’échelle internationale.

En résumé, l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh a des répercussions majeures sur la scène politique du Moyen-Orient, avec des conséquences potentiellement graves pour la sécurité régionale. Les réactions en chaîne qui pourraient découler de cet événement tragique soulignent la nécessité d’une médiation internationale pour prévenir une escalade des conflits.

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