DEUX COMMANDANTS DE L’UNITÉ DE MERCENAIRES WAGNER AVOUENT AVOIR TUÉ DES ENFANTS, DES FEMMES ET DES PERSONNES ÂGÉES DANS LA GUERRE DE POUTINE CONTRE L’UKRAINE
Deux hommes affirmant être des commandants d’unité russes du groupe de mercenaires Wagner ont avoué avoir tué des enfants, des femmes et des personnes âgées dans la guerre de Poutine contre l’Ukraine. Les vidéos glaçantes montrent les deux hommes racontant les exécutions présumées de plus de 20 enfants et adolescents ukrainiens et l’explosion d’une fosse dans laquelle plus de 50 prisonniers ukrainiens blessés avaient été jetés. Les autres tués ont été ceux qui ont refusé de combattre dans la guerre de Poutine, ont-ils dit. Les deux – qui disent avoir été des détenus enrôlés et pardonnés par Poutine en août après avoir passé six mois avec Wagner – ont admis que tout en agissant sur ordre, ils avaient tué tout le monde – femmes, hommes, personnes âgées et enfants. Ils ont allégué que le chef de Wagner – Yevgeny Prigozhin, surnommé le « chef » de Poutine – avait personnellement donné des ordres d’exécution et de meurtres.
LES AVEUX GLAÇANTS DES COMMANDEMENTS DU WAGNER
L’un des deux commandants nommé Azamat Uldarov a déclaré qu’il avait tué un enfant de cinq ans sur ordre. Il a révélé qu’il avait tué une fille aussi jeune que cinq ans à la tête, dans la confession à un groupe russe de droits de l’homme exilé appelé gulagu.net Il a dit : « Elle hurlait, c’était un petit enfant, vous comprenez ? Elle avait cinq ou six ans, et j’ai tiré, vous comprenez, le coup de contrôle, parce que je n’étais pas censé libérer qui que ce soit. C’était l’ordre. » Il a expliqué : « Nous nous tuons les uns les autres, et je n’ai aucune idée de ce pour quoi. Je ne peux simplement pas comprendre. Je veux pleurer. Mais je ne pleurerai pas, je suis tellement fatigué, j’ai pleuré pour le deuxième jour… » S’agissant des atrocités grotesques à Soledar et Bakhmut, il a parlé de la bataille pour la ville orientale de Bakhmut, qui a vu les combats les plus sanglants de la guerre à ce jour, Wagner étant fortement impliqué dans les tentatives de la Russie pour prendre le contrôle.
PRIGOZHIN ACCUSÉ
L’autre commandant, Alexei Savichev, a déclaré qu’après la visite de journalistes, lui et un autre camarade avaient reçu l’ordre de tuer des civils. Il a affirmé en avoir tué au moins 70, tués pour avoir refusé de combattre ou de tuer des civils. Ils ont été forcés de « suivre les ordres » de peur qu’ils ne soient renvoyés en prison s’ils ne le faisaient pas. S’ils révélaient des atrocités aux journalistes, un commandant leur disait qu’ils seraient « immédiatement éliminés », a-t-il dit. Les deux hommes qui ont avoué seraient en Russie maintenant, ce qui – s’ils sont vrais – les met en danger de prison ou pire.
LA PREUVE DE CRIMES DE GUERRE
Le chef du groupe de droits de l’homme Gulagu, Vladimir Osechkin, a déclaré : « Azamat et Alexei sont en Russie, à 100 % ils ne sont sous l’influence d’aucun service de sécurité de l’Ukraine ou de la CIA ou de quelqu’un d’autre. » Il croit que leurs « détails glaçants de l’exécution de plus de 20 enfants et adolescents ukrainiens [et] l’explosion d’une fosse avec plus de 50 prisonniers blessés » constituent des preuves accablantes de crimes de guerre. De même que la mise à mort des refuseniks de la guerre et le « nettoyage » des bâtiments résidentiels – « tuant tout le monde, y compris les enfants ». Le chef de Wagner, Yevgeny Prigozhin, a nié les accusations, les qualifiant de « grosses mensonges ».
LES CRIMES HALLUCINANTS DE LA GUERRE RUSSE CONTINUENT
Les aveux des deux mercenaires de Wagner ne sont en aucun cas la première fois que d’horribles crimes de guerre russes ont été signalés. Dans le premier mois de la guerre, des rapports étaient déjà en train de sortir d’Ukraine selon lesquels des soldats russes exécutaient des civils, avec Kyiv accusant Moscou de génocide. Les gros titres nationaux ont annoncé la mort de plusieurs civils dans la banlieue de Kyiv, révélée après le retrait des forces russes de la zone en mars 2022. Des centaines de corps ont été retrouvés dans la ville, dont certains…
