La cour d’assises de Paris a pris en compte les témoignages des victimes et de leurs familles au procès de l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic, perpétré en 1980. Le verdict est attendu pour le 21 avril alors que le suspect n’a pas assisté à l’audience.
43 ans après l’explosion d’une bombe devant la synagogue de la rue Copernic à Paris, des victimes et leurs proches ont témoigné de leur « traumatisme » pendant le procès qui s’est tenu devant la cour d’assises de Paris.
Cet attentat a visé une synagogue, mais ce sont des passants et des riverains qui ont été le plus touchés. Parmi les victimes, il y avait Philippe Bouissou, un motard, Hilario Lopes-Fernandes, un concierge du quartier, et Aliza Shagrir, une femme israélienne. La quatrième personne morte était Jean-Michel Barbé. Dans cet attentat, les fidèles de la synagogue ont subi les premiers dommages.
Les témoignages des survivants ont montré la place dérisoire qu’ont eu les victimes en 1980. Le rabbin de la synagogue de la rue Copernic a témoigné de l’incident qui s’est produit 31 ans après l’attentat où deux policiers se sont présentés pour lui demander s’il avait remarqué quelque chose d’anormal ce jour-là. Même durant ces années, il n’avait jamais été interrogé avant.
Le suspect, Hassan Diab est soupçonné d’avoir fait partie du Front Populaire de Libération de la Palestine. Il clame son innocence dans cet attentat, qui a fait quatre morts et une quarantaine de blessés. Diab vit aujourd’hui au Canada et a décidé de ne pas assister à l’audience. Il a été représenté par son avocat.
Le 21 avril est attendu le verdict final. Cette journée a permis aux victimes de s’exprimer et de faire comprendre la gravité de l’événement qui est arrivé en 1980.
