Le maire Gilles Lehouillier et les autres élus de Lévis prêcheront par l’exemple en limitant leur hausse salariale à 2% en 2023, bien en deçà de l’inflation galopante et de ce que permet leur règlement actuel sur la rémunération.
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Dans la plupart des grandes villes comme Lévis, les salaires des élus sont indexés chaque année pour refléter la hausse du coût de la vie. Les formules varient d’une municipalité à l’autre, mais règle générale, le calcul est établi en fonction de la hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC) en août ou en septembre.
Or, dans le contexte actuel, la variation observée s’établissait à 7% en août dernier. La réflexion se poursuit encore dans plusieurs villes, mais à Lévis, les élus annonceront leurs couleurs lundi soir.
Pour eux, il est hors de question de toucher une augmentation de salaire aussi généreuse, a-t-on tranché. Le règlement sur la rémunération des élus sera modifié pour éviter une flambée des salaires en plafonnant la hausse à 2% pour la prochaine année, a appris Le Journal.
À Québec, le maire Bruno Marchand a également confirmé, récemment, que les élus n’obtiendront pas une hausse salariale calquée sur l’inflation. «On a parlé aux partis d’opposition. Il n’y a pas de chiffres identifiés pour l’instant, mais on est tous d’accord pour dire qu’il n’est pas acceptable d’aller à ce niveau-là», avait-il déclaré.