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victoire impérative pour l’Allemagne dans le choc face à l’Espagne

victoire impérative pour l’Allemagne dans le choc face à l’Espagne


Chaud devant

Espagne-Allemagne

Leroy Sané en pleine discussion avec le coach de la sélection allemande, Hans-Dieter Flick, le 26 novembre, lors d’un entraînement de la Mannschaft à Doha.

Vainqueur 7-0 du Costa Rica lors de son entrée en lice au Mondial, l’Espagne s’apparentait, mercredi 23 novembre, à un rouleau compresseur ou à un bolide increvable. Tout, sauf une équipe commode à affronter quand on a besoin de reprendre de la confiance. Battue par le Japon (2-1) dans l’autre match du groupe E, lors de la première journée, l’équipe entraînée par Hans-Dieter Flick doit se reprendre pour préserver ses chances de qualification en huitièmes de finale. Pour la Nationalmannschaft, quadruple championne du monde, une deuxième élimination consécutive au premier tour serait un fiasco terrible et inédit dans l’histoire du football allemand.

Forcément, outre-Rhin, les critiques n’épargnent pas la sélection. « Contre le Japon, il s’est trompé dans son coaching », a écrit Lothar Matthäus, lauréat du Ballon d’or 1990, en pointant les choix du sélectionneur, dans une chronique au quotidien Bild.

En fonction du résultat de l’autre match (entre le Japon et le Costa Rica), une défaite allemande dimanche soir pourrait officiellement signer son élimination. Un match nul et les coéquipiers de Thomas Müller n’auraient plus leur destin en main lors de l’ultime journée. La victoire est donc impérative.

Pleins gaz

L’Argentine peut souffler

Lionel Messi, une nouvelle fois sauveur de l’Albiceleste, samedi 26 novembre, contre le Mexique.

Dos au mur après leur défaite inaugurale contre l’Arabie saoudite (1-2), les Argentins se devaient de l’emporter contre le Mexique, samedi. S’ils se sont sortis du piège mexicain, avec un succès 2-0, leur victoire n’a rien de rassurante tant le niveau de jeu affiché était pauvre. Après plus d’une heure sans aucun tir cadré pour l’Albiceleste, Lionel Messi a finalement délivré les siens (64e), puis Enzo Fernandez a alourdi le score (87e).

L’Argentine se relance donc dans la course à la qualification ; au contraire des Mexicains, qui récupèrent la dernière place du groupe C. Après sept qualifications en huitièmes de finale de Coupe du monde consécutives, El Tri devra élever le niveau technique lors de son dernier match, contre l’Arabie saoudite, s’il ne veut pas voir sa série s’interrompre.

Qatar postal

Charles Aznavour, Chris Waddle et le car saoudien

A Doha, l’envoyé spécial du Monde « bouffe » du match, la plupart au stade ou au centre de presse, mais d’autres dans un restaurant ou depuis la chambre d’hôtel. Au début, on a eu un peu peur d’ailleurs. Il neigeait sur l’écran et on ne captait que… la Rai. Puis, on a réussi à trouver BeIN sport en version originale. Une chance et une découverte : celle d’un style et d’un commentateur. A la différence de la France, le journaliste assure ainsi seul le match et les consultants interviennent en plateau avant, après le match ou à la mi-temps.

Le commentateur du soir (désolé, on ignore son identité) donne l’impression de parler sans jamais reprendre sa respiration. Souvent, il s’enflamme comme Thierry Roland un 12 juillet 1998, alors qu’il y a seulement corner pour les Gallois. Mais on devine aussi chez lui une certaine francophilie. Pendant Canada-Belgique, il a ainsi évoqué Charles Aznavour et sa « bohème ». Monsieur connaît ses classiques. Lors d’Angleterre – Etats-Unis, il est aussi parti en digression sur « Chris Waddle », « Olympique de Marseille ». Peut-être évoquait-il ce but légendaire (du droit) contre l’AC Milan en 1991 ?

Et sinon, avant France-Danemark, on a suivi la progression du car saoudien. Une autre façon de découvrir Doha et ses environs.

Grain de sable

Lewandowski : une première et une 2 600e

Muet devant la cage face au Mexique, le meilleur buteur de l’histoire de la Pologne, Robert Lewandowski traînait sa triste statistique à l’entame du match contre l’Arabie saoudite : à 34 ans, l’attaquant du FC Barcelone n’avait toujours pas marqué lors d’une Coupe du monde. Inimaginable pour un joueur de son envergure, dont le penalty avait été arrêté le 22 novembre par le gardien mexicain Guillermo Ochoa. Quatre jours plus tard, « Lewy » a enfin brisé sa malédiction. Au stade Education City, à Al-Rayyan, il a marqué le 2 600but de l’histoire de la Coupe du monde.

Un coin de ciel bleu

Tchouaméni et le nouveau Dembélé

Aurélien Tchouaméni est du genre à l’aise en zone mixte. Et on n’avance pas cela parce qu’il s’est présenté devant les médias en claquettes noires. Théo Hernandez aussi et c’était plus poussif, dirons-nous. L’aisance orale du milieu des Bleus fait penser à un certain Kylian Mbappé. On l’avait remarqué dès sa première sélection contre la Bosnie en septembre 2021, mais le Madrilène y ajoute maintenant de l’humour et de la connivence avec les journalistes.

Bref, le garçon a tout compris de la communication et se permet aussi de chambrer ses partenaires. Interrogé par exemple sur les efforts défensifs d’Ousmane Dembélé, il s’amuse de la différence entre le Dembélé en club et en sélection. « Franchement, je regarde les matchs du Barça, il ne défend pas autant, balance un Tchouaméni hilare. Sur le volume qu’il a montré, il m’a impressionné, on espère qu’il va continuer comme ça. » Et lui de garder ce sens de la repartie.

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