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vers une mise en examen des parents pour « actes de torture et barbarie »

vers une mise en examen des parents pour "actes de torture et barbarie"



En 1987, Inass, une fillette de 4 ans a été retrouvée morte sur l’autoroute A10. Des experts ont conclu qu’elle était morte des conséquences d’une maltraitance sévère, incluant des morsures, des fractures, des brûlures et des plaies. Depuis lors, une longue enquête a été menée pour identifier les auteurs de ces actes barbares. Récemment, la Cour d’appel d’Orléans a ordonné la mise en examen supplétive des parents d’Inass, pour « actes de torture et de barbarie ». En novembre 2022, la mère avait été renvoyée devant la cour d’assises pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner », tandis que le père était accusé de complicité. La procureure de Blois avait cependant fait appel, considérant qu’il s’agissait d’un meurtre.

Dans sa décision, la Cour d’appel d’Orléans a demandé un supplément d’information pour mettre en examen les parents d’Inass pour des actes de tortures et de barbarie. Les magistrats ont également demandé au juge d’instruction de les interroger sur certains points du dossier qui méritent d’être éclaircis. Les experts avaient conclu que la fillette était morte des conséquences de maltraitance incluant des morsures, des fractures, des brûlures, des contusions et des plaies.

Selon la cour d’appel, certains actes relèvent de la torture. Maître Agathe Morel, avocate de l’association Enfance et Partage a réagi à cette décision, en soulignant qu’elle correspond à la réalité du dossier. Cependant, elle s’inquiète des délais supplémentaires que cela va engendrer et des conséquences sur la date du procès, compte tenu de l’âge des parents qui ont 71 et 68 ans.

Lors de son interrogatoire en novembre 2018, le père avait déclaré qu’un jour où Inass avait pleuré, il avait vu comme une brûlure sur le corps de sa fille et avait appelé un médecin. Il avait indiqué également que ces blessures étaient dues à sa femme qu’il jugeait très dure et très sévère. Ahmed Touloub avait également rapporté avoir vu sa femme taper Inass sur tout le corps en la giflant et la mordant, lui tirant les cheveux. Elle utilisait, selon lui, tout ce qu’elle avant comme objet devant elle pour taper sa fille.

Cette décision de la Cour d’appel d’Orléans est un pas important vers la justice pour la petite Inass, qui a subi des maltraitances horribles. L’enquête continue pour éclaircir tous les points du dossier et pour déterminer les suites judiciaires à prendre.

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