Le volcan Chiveloutch, situé en Extrême-Orient russe, a connu une éruption mardi, causant la projection d’un important nuage de cendres dans une zone élargie de la péninsule du Kamtchatka. Les autorités locales ont rapidement annoncé le risque pour les vols aériens, et les compagnies aériennes ont dû adapter leur itinéraire pour éviter l’impact de l’éruption. Cette annonce rappelle les perturbations causées par les éruptions volcaniques précédentes, comme celle du volcan islandais Eyjafjallajökull en 2010.
Le volcan Chiveloutch, qui culmine à plus de 3 000 mètres d’altitude, avait déjà connu une éruption en 2016, qui avait notamment provoqué l’évacuation de plusieurs villages situés aux alentours. Cette fois, les autorités locales ont assuré qu’il n’était pas nécessaire de procéder à une évacuation immédiate des habitants, mais qu’il fallait se tenir prêt à toute éventualité. Les scientifiques qui scrutent l’évolution de l’éruption ont relevé un changement dans la nature des émissions de gaz et de cendres, ce qui suppose un plus grand danger.
Le nuage de cendres projeté par le volcan présente une grande menace pour les aéronefs qui survolent la zone. En effet, les cendres volcaniques sont très abrasives et peuvent endommager les moteurs des avions, ainsi que les systèmes électriques et électroniques. Les compagnies aériennes ont donc dû adapter leur itinéraire pour éviter l’espace aérien concerné. Les vols au départ et à destination de l’aéroport de Petropavlovsk-Kamtchatski, la principale ville de la péninsule, ont également été perturbés.
Cet épisode rappelle les conséquences dramatiques qu’a connues le trafic aérien européen suite à l’éruption du volcan Eyjafjallajökull en 2010. Pendant plusieurs jours, les avions ont dû éviter la zone contaminée par les cendres, obligeant certaines compagnies à annuler leurs vols ou à reporter les départs. Les conséquences économiques de cet événement avaient été considérables, en particulier pour les compagnies aériennes, mais aussi pour les entreprises qui dépendent fortement des transports aériens, comme le secteur touristique.
Les autorités locales ont donc appelé à la prudence et à la vigilance, tout en précisant que l’éruption en cours n’était pas comparable à celle de 2010. Les scientifiques continuent de surveiller le volcan pour prévoir l’évolution de l’éruption et informer les autorités compétentes. Les compagnies aériennes, de leur côté, doivent adapter leur stratégie pour minimiser les risques pour les passagers et les équipages. Ce nouvel épisode rappelle combien les phénomènes naturels peuvent perturber notre quotidien et souligne l’importance de prendre en compte leur impact pour anticiper les conséquences à moyen et long terme.
