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Un retour du Royaume-Uni dans l’UE? “Cette question appartient à une future génération”



L’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, a déclaré que le Royaume-Uni ne devrait pas envisager de rejoindre l’Union européenne dans un proche avenir, même s’il estime que cela serait bénéfique. Selon lui, cela ne se produirait pas avant de nombreuses années. Cette déclaration intervient alors que le Royaume-Uni est entré dans une phase de transition post-Brexit qui durera jusqu’à la fin de 2020.

Blair a déclaré que l’UE devrait être ouverte à l’idée d’accepter un retour du Royaume-Uni, mais que cela dépendrait des conditions politiques et économiques. Il a également déclaré que le Brexit avait profondément divisé le pays et que la priorité devait être donnée à la réconciliation.

Blair a déclaré que le Royaume-Uni devrait se concentrer sur la résolution des problèmes domestiques, tels que la crise des soins de santé et des infrastructures, plutôt que de se préoccuper de son statut vis-à-vis de l’UE. Il a également appelé à une réforme de l’UE pour permettre une plus grande flexibilité dans la participation des États membres.

Blair a en outre appelé à une approche plus cohérente de la part du gouvernement britannique en matière de négociations avec l’UE. Il a déclaré que le gouvernement avait été trop incohérent dans ses demandes et qu’il devait être plus clair sur ses intentions.

Enfin, Blair a déclaré que les élections européennes de mai 2019 étaient un avertissement pour le Royaume-Uni, car le parti pro-Brexit avait remporté une grande victoire. Selon lui, cela montre que le Brexit est un facteur de division en Europe et que le Royaume-Uni doit faire preuve de prudence dans ses relations avec le continent.

En résumé, Blair estime que le Royaume-Uni ne devrait pas viser un retour immédiat dans l’Union européenne, mais plutôt se concentrer sur la résolution de problèmes internes et sur la réconciliation nationale. Il appelle également à une approche plus cohérente dans les négociations avec l’UE et à une réforme de l’UE pour permettre une plus grande flexibilité. Enfin, il avertit que le Brexit est un facteur de division en Europe et que le Royaume-Uni doit faire preuve de prudence dans ses relations avec le continent.

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