Un ressortissant franco-australien a été enlevé dans l’est du Tchad, dans une province de l’est du pays, frontalière avec le Soudan, « par des individus encore non identifiés », a annoncé, samedi 29 octobre, le gouvernement dans un communiqué. « Cet enlèvement est survenu [vendredi], dans l’après-midi », ont déclaré les autorités tchadiennes sans donner plus d’informations sur les circonstances de l’enlèvement.
« Le gouvernement a mobilisé tous les moyens sécuritaires et humains afin de mettre la main sur les ravisseurs », ont par ailleurs affirmé les autorités tchadiennes.
A Paris, le ministère des affaires étrangères a annoncé avoir « eu connaissance de l’enlèvement de l’un de nos compatriotes au Tchad » et être « en lien avec sa famille, comme avec les autorités tchadiennes, afin d’obtenir sa libération rapide ».
Les autorités tchadiennes a précisé que cet homme travaillait dans le Parc Oryx, géré par le Sahara Conservation Fund (SCF), une organisation non gouvernementale (ONG) de préservation de la faune. Le Sahara Conservation Fund a été créé en 2004 pour faire face à la « vague d’extinction » qui « menace la faune des grands oiseaux et des mammifères en Afrique », peut-on lire sur son site. Le parc s’étend sur près de 78 000 kilomètres carrés.
Enclavé au cœur du Sahel, le Tchad, d’une superficie d’1,3 million de kilomètres carrés, est frontalier du Cameroun, du Nigeria, du Niger, de la Libye, du Soudan et de la Centrafrique.
L’est du Tchad, limitrophe du Darfour à l’ouest du Soudan, est une région en proie au grand banditisme et aux trafics en tout genre. Les incursions de groupes criminels au Tchad et au Soudan sont récurrentes et la zone est régulièrement le théâtre de violences meurtrières, notamment intercommunautaire, de part et d’autre de la frontière.