La nageuse Katerine Savard voit d’un bon œil la mise sur pied d’un comité pour aider les athlètes féminines qui se retrouvent dans une position vulnérable.
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«C’est un premier pas, a souligné la triple olympienne et médaillée de bronze au relais 4 X 200 m nage libre à Rio. Il y a plus de femmes qui sont susceptibles de vivre des problèmes de cet ordre. On a beaucoup entendu parler des femmes au cours des derniers mois, mais tous les athlètes ont besoin de plus de support. Beaucoup de femmes et beaucoup d’athlètes vivent des problèmes sur le plan mental et ont besoin d’aide.»
«Je ne pense pas que la vague de dénonciations soit terminée, d’ajouter Savard. Si ça peut faire bouger les choses ces sorties dans les médias, ça sera une bonne affaire.»
Firme d’indépendante
Une firme recueille actuellement des informations auprès des nageurs, des entraîneurs et des bénévoles pour s’assurer que les différents intervenants de Natation Canada œuvrent dans un environnement sain et sécuritaire.
«Une firme indépendante m’a contactée il y a sept à 10 jours pour connaître ma réalité, a-t-elle confirmé. J’ai passé une entrevue, mais je ne sais pas si je suis parmi les premières ou les dernières. On ne sait rien. C’est positif que Natation Canada se questionne. Tout se fait de façon anonyme. Je souhaite que cette initiative ait été prise à titre préventif et non en raison d’incidents récents.»