Désormais patron de Twitter, Elon Musk a « fêté » son arrivée avec un vaste plan de licenciement touchant de plein fouet près de la moitié des effectifs mondiaux de la plateforme. Des licenciements effectués en l’espace de quelques jours, annoncés par email, qui enfreindraient la loi WARN californienne imposant un préavis de 60 jours lors d’une mise à pied. Cinq anciens employés qui contestent la procédure appliquée par Elon Musk ont déposé plainte auprès de la cour fédérale de San Francisco.
La loi californienne WARN (Worker Adjustment and Retraining Notification) précise que toute entreprise de 100 employés ou plus est tenue de signifier un préavis de 60 jours aux employés dans le cadre d’un plan de licenciement massif. La loi définit un licenciement massif comme le départ de plus de 500 personnes ou d’un tiers des effectifs totaux. En d’autres termes, Twitter coche toutes les cases. Et les plaignants de préciser que les premiers licenciements se sont produits dès le 1er novembre, ne laissant aucune place au préavis exigé par la loi.
Si Twitter est jugé coupable d’infraction, il sera condamné à verser à chaque employé licencié 60 jours de paie. La loi ordonne également des pénalités de 500 $ par infraction et par jour. Twitter n’a pas commenté cette action en justice, malgré les sollicitations de Reuters. Cependant, dans la journée de vendredi, Musk a twitté : « Toutes les personnes licenciées se sont vu offrir trois mois d’indemnités de licenciement, ce qui est 50 % de plus que ce que la loi exige.«