Thomas Bordeleau est l’un des points de mire au camp des Sharks de San Jose. Même si l’attaquant a des chances de se tailler une place au sein de la formation californienne, il garde les deux pieds sur terre.
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« Mon camp se déroule bien, mais il est un peu particulier », a mentionné Thomas Bordeleau lors d’une entrevue avec Le Journal vendredi.
« En raison de notre voyage en Europe, il a fallu condenser cela. C’était un camp difficile où il n’y avait pas beaucoup de repos. Ça n’arrêtait pas. Il y a beaucoup de nouveaux visages chez les joueurs et dans l’organisation.
« C’est le fun de se faire de nouvelles connexions. »
Pour ce qui est de son sort, Bordeleau vit le moment présent.
« C’est entre leurs mains [les dirigeants des Sharks], a ajouté l’athlète de 20 ans. Je me présente, je joue et je fais ce qu’ils me disent. Le camp a été tellement occupé que je n’ai pas eu le temps de trop réfléchir sur ce qui allait se passer. C’est une bonne chose. »
Comme c’est le cas avec le Canadien, les Sharks sont en reconstruction. Ils sont prêts à faire de la place pour leurs meilleurs espoirs.
L’attaquant William Eklund et le défenseur Ryan Merkley ont de bonnes chances de commencer la saison à San Jose. Il ne serait pas surprenant qu’ils donnent aussi une chance à Bordeleau.
En avantage numérique
Bordeleau est utilisé lors des avantages numériques par son entraîneur David Quinn depuis le début du camp d’entraînement. Une belle marque de confiance.
Il a eu la chance de jouer avec plusieurs vétérans. Vendredi soir, à Anaheim, il a eu la chance d’évoluer avec Logan Couture, Kevin Labanc, Mario Ferraro et Oskar Lindblom.
« Je suis chanceux de pouvoir jouer avec des bons joueurs comme eux, a précisé le principal intéressé. Ça rend ma tâche plus facile. Je suis content que les entraîneurs reconnaissent mes flairs offensifs.
« Ma job est de livrer la marchandise et c’est ça que j’essaye de faire. »
À l’aile ?
Les Sharks sont bien nantis au poste de centre. Dans les derniers jours, l’entraîneur-chef David Quinn a soulevé la possibilité d’utiliser Bordeleau à l’aile en raison des blessures à cette position.
Le choix de deuxième tour des Sharks en 2020 est ouvert à l’idée.
« Ça ne me déstabiliserait pas, a analysé celui qui a toujours joué au poste de centre. J’ai toujours été très bon dans les mises en jeu.
« Par contre, s’ils souhaitent me faire jouer à l’aile, je crois que je suis assez ouvert et intelligent pour savoir où me placer sur la patinoire. Ça me prendrait un peu d’ajustement.
« Après quelques entraînements et quelques matchs, ça ne serait pas un problème. »