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Soccer féminin: «Je n’avais pas d’idole féminine» – Amy Walsh

Soccer féminin: «Je n’avais pas d’idole féminine» - Amy Walsh


À 45 ans, Amy Walsh met l’accent sur le soccer féminin et si elle le fait, c’est peut-être parce qu’il lui a manqué quelque chose quand elle était jeune.

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« Je n’avais pas d’idole féminine quand j’étais jeune, mon idole c’était mon grand frère et je voulais faire comme lui. »

Ayant pratiqué tous les sports ou presque, ce n’est que vers la fin de l’adolescence qu’elle a fini par choisir le soccer.

« J’ai commencé dans la ligue locale à Saint-Bruno et ensuite intercité et j’avais le goût d’aller plus loin. J’ai été invitée à jouer AAA à Brossard où j’ai même joué avec Mélisa Barile, l’épouse de Patrice Bernier. »

Deux disciplines

Provenant d’une famille très sportive, elle a notamment joué à la ringuette et au basketball, en plus de faire de l’athlétisme et du cross-country.

« Au cégep, j’ai joué au basket et au soccer au Collège Champlain de Saint-Lambert. J’ai aussi joué avec l’équipe du Québec l’été et j’ai ensuite été invitée avec les U20 du Canada. C’est là que je me suis dit que c’était le sport que j’allais choisir même si j’aimais aussi le basket. »

Recrutée par les Martlets de l’Université McGill, elle a ensuite évolué à l’Université du Nebraska pendant trois ans avant d’entreprendre la suite de sa carrière et surtout de commencer à porter les couleurs du Canada.

Juste avant

Amy Walsh a eu l’occasion de disputer les Coupes du monde de 1999 et de 2007 de même que de participer aux Jeux de Pékin, en 2008. C’était sa dernière grande compétition avant de donner naissance au premier de ses trois enfants, en 2009. Elle vivait alors l’éveil du programme national féminin qui allait vraiment éclore avec une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Londres, en 2012. Elle a donc un peu vécu la même chose que Patrice Bernier, qui a assisté à l’éclosion de la nouvelle génération sans pouvoir se rendre jusqu’au bout du chemin.

« Je n’ai pas de regrets, on a bâti quelque chose, mais je réalise maintenant que j’avais un peu d’amertume. Je voulais revenir avec l’équipe, mais à l’époque, tous les camps étaient en Italie, il aurait fallu que je paie une nounou. »

Pas de regrets donc, mais peut-être une petite déception.

« J’aurais vraiment voulu jouer pour John Herdman », admet-elle avec un mélange d’enthousiasme et d’admiration.



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