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Protestations en Israël : le Premier ministre Netanyahu retarde les réformes légales après une journée de grèves.



Le gouvernement israélien, le plus à droite de l’histoire du pays, cherche à prendre un contrôle décisif sur le comité qui nomme les juges. Les réformes donneraient au parlement l’autorité de passer outre les décisions de la Cour Suprême avec une majorité simple, et rendraient difficile la déclaration d’un premier ministre inapte à occuper son poste et sa destitution.

Cette tentative de réforme suscite des inquiétudes quant à l’indépendance du pouvoir judiciaire en Israël, déjà menacée par les actions du gouvernement actuel. L’Union européenne a déjà exprimé ses préoccupations à ce sujet, soulignant l’importance d’un système judiciaire fort et indépendant pour la démocratie et les droits de l’homme.

Les réformes proposées pourraient également avoir des implications profondes pour le conflit israélo-palestinien. Elles pourraient accroître l’influence de l’aile droite extrémiste et rendre plus difficile une solution diplomatique équitable pour les deux parties.

Les modifications proposées visent à renforcer le pouvoir du gouvernement de droite en Israël, qui a déjà remporté des victoires significatives en matière de colonisation et d’expansion territoriale. Ces réformes pourraient lui donner un contrôle presque total sur le système judiciaire du pays et lui permettraient d’échapper à toute forme de contrôle ou de responsabilité.

Bien que certains membres de la majorité au pouvoir soutiennent ces réformes, de nombreux autres Israéliens, y compris des avocats, des juges et des militants des droits de l’homme, ont exprimé leur opposition et leur inquiétude face aux conséquences sur l’état de droit.

L’avenir de l’Israël en tant que société démocratique repose sur la capacité de ses institutions à fonctionner de manière indépendante et impartiale. Si ces réformes étaient adoptées, cela pourrait entraîner une grave crise institutionnelle et une détérioration de la confiance du public dans les institutions judiciaires du pays.

En tout état de cause, il est clair que les réformes proposées doivent être examinées avec soin et que leur impact sur la démocratie et les droits de l’homme en Israël doit être pris en compte de manière approfondie avant d’être mises en œuvre.

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