Cette commande avait été passée par le Conseil national de sécurité et suivie par le ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, afin de renforcer la flotte de l’armée ivoirienne et de muscler ainsi la lutte contre le terrorisme dans le nord du pays. Elle portait sur dix hélicoptères légers : cinq MD-500 et cinq Agusta. Trois unités devaient être livrées en août, voire septembre.
Mais, selon nos informations, une nouvelle échéance a été fixée d’ici à la fin de l’année. Un retard qui suscite une certaine impatience au plus haut sommet de l’État. Les Français avaient d’ailleurs fait, eux aussi, une offre, mais celle-ci n’avait pas été retenue par les autorités ivoiriennes, qui trouvaient le délai de livraison d’environ dix-huit mois trop long.